Le Relaxarium en processus de faillite
Fermé depuis le 22 mai, le Relaxarium de Saint-Georges collabore présentement avec un syndic en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.
Ouvert en 1996 à l’intérieur du Georgesville, hôtel et centre de congrès, le Relaxarium avait été acheté en septembre 2015 par Monique Lambert.
L’établissement était locataire d’un espace appartenant au Georgesville. Le commerce offrait des services de soins et massages, en plus de donner accès à une piscine, un spa, un sauna et un bain vapeur.
Directrice générale du Georgesville, Mireille Vézina affirme que le Relaxarium n’a pas averti l’hôtel de sa fermeture à venir. L’entreprise possédait un bail valide avec le Georgesville jusqu’en 2021.
«Ils ont cessé leurs activités sans préavis. La même journée (22 mai), nous avons dû ouvrir un autre accès vers la piscine qui est notre propriété. Nous devrons également changer une affiche à l’extérieur», explique-t-elle.
Sous le couvert de l’anonymat, d’anciens employés du Relaxarium ont mentionné au journal qu’une partie de leur salaire et des pourboires leur étaient toujours dus. Ces derniers auraient aussi appris la fermeture du commerce sans aucun avertissement.
Un dossier a été ouvert contre l’entreprise à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Le nombre et la nature des plaintes sont confidentielles.
Sur les médias sociaux, dont la page Facebook Spotted : Saint-Georges de Beauce, des clients ayant acheté des cartes-cadeaux au Relaxarium se sont plaints de ne pas savoir comment être remboursé.
Remboursement à venir ?
Rejointe par téléphone, Monique Lambert a expliqué que le processus de faillite suit son cours. Remerciant la clientèle pour sa fidélité au fil du temps, elle confirme faire tout en son pouvoir afin que la faillite se règle le plus rapidement possible.
Les accessoires de travail se trouvent toujours dans les locaux du Relaxarium et pourraient être liquidés dans le processus de faillite.
«La majorité des employés ont reçu leur salaire. J’agis réellement de bonne foi là-dedans. J’aimerais contacter personnellement les employés et clients pour tous les rembourser, mais ça risque de prendre du temps. Toute cette histoire me fait de la peine, car je me suis investi à fond dans l’entreprise», affirme-t-elle.