Le SCFP accueille 46 autres employés de la Ville de Saint-Georges
Le 6 novembre dernier, la Commission des relations de travail (CRT) a annoncé que les employés des services de loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges joignaient les rangs du Syndicat canadien de la Fonction publique (SCFP).
Il s’agit du deuxième groupe d’importance dans le secteur municipal beauceron à se rejoindre au SCFP après les cols bleus de Saint-Georges qui avaient joint cette même organisation en 2014. Les employés des services des loisirs et de la culture étaient jadis représentés par la Centrale des syndicats démocratique (CSD) au fil des 40 dernières années.
Beaucoup de précarité d’emploi
La convention de travail des nouveaux membres du SCFP sera échue le 31 décembre prochain. L’un des enjeux sera de s’attaquer à la précarité d’emploi des travailleurs occasionnels ou dit auxiliaires municipaux qui touche près d’une trentaine des 46 employés du service.
«L’enjeu est de moderniser la procédure de rappel pour permettre à ces gens de mieux planifier leur vie. Une bonne planification de procédure de rappel ne coûte pas tellement plus cher aux municipalités. Nous en avons fait l’essai ailleurs», rapporte Mathieu Dumont, conseiller syndical du SCFP.
Actuellement, les employés se plaignent de ne pas connaître leurs horaires avec suffisamment d’avance, même ceux qui sont à l’emploi de la Ville depuis 20 ans. Outre les droits de rappel, le fonds de pension et les assurances figurent aussi parmi les points à améliorer dans la prochaine convention selon M. Dumont.
Le SCFP regroupe 110 000 membres au Québec, dont 70 % de l’ensemble des employés municipaux, soit 31 600 membres. Le SCFP est présent dans les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.