Le sirop VR5 cause encore des maux de tête aux producteurs
Les membres du Syndicat des acériculteurs de la Beauce (SAB) ont voté en faveur de quatre résolutions, dont deux touchant le sirop VR5, qui seront débattues à l’assemblée annuelle de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) le 19 novembre à Québec.
Des producteurs ont fait part au SAB d’un problème avec le classement du sirop et le taux élevé du VR5. Surnommé «sirop de bourgeon», le VR5 ne peut être écoulé que pour une utilisation industrielle. La réserve stratégique contient une part importante de ce type de sirop moins primé par les acheteurs et plus difficile à mettre en marché.
Les règles actuelles de la FPAQ font en sorte que le producteur débourse des frais supplémentaires lors de la livraison du VR5. Il n’a d’autre choix que de laisser son sirop à la FPAQ sans pouvoir le rapporter chez lui et en disposer à sa guise.
Les membres du SAB veulent que le producteur ayant du sirop classé VR5 puisse reprendre possession de ce sirop. Ils souhaitent la création d’un comité de révision externe qui s’occupera du reclassement du sirop à la demande des producteurs.
Centre Acer
Le SAB estime que le Centre Acer ne propose pas de résultats concrets sur les demandes de recherches de la FPAQ, comme la façon de retravailler le sirop VR5 ou les effets de l’alcool isopropylique.
La FPAQ verse des fonds à cette corporation pour faire des études et recherches dans le domaine acéricole. Le SAB stipule que certains producteurs et clubs d’encadrement technique connaissent déjà la façon de retravailler le sirop VR5.
Les membres du syndicat veulent donc que la FPAQ s’entende avec le Centre Acer ou verse son argent à une autre corporation de recherche.
Rapidité et succession
Chaque année, la FPAQ classe le sirop d’érable des producteurs acéricoles par l’entremise du Centre Acer. Celui-ci doit trouver du personnel et former les équipes nécessaires pour classer le sirop d’érable.
En cours de saison, certaines équipes démissionnent avant la fin de leur mandat pour diverses raisons. Les membres du SAB désirent la mise en place d’autres moyens pour accélérer le classement du sirop d’érable, et ce, dès le printemps 2016.
Ces derniers demandent également que la FPAQ créé un fonds spécial afin de régler rapidement le paiement de sirop non vendu appartenant à des producteurs décédés. Selon eux, le système en cours ne facilite pas les cas de succession.
Autre texte sur le sujet : http://www.leclaireurprogres.ca/actualites/economie/2015/10/12/une-baisse-de-production-qui-nest-pas-juge-catastrophique-.html