Le témoignage de Charles McKenna atteint l’Assemblée nationale
Dans la foulée du témoignage de Charles McKenna il y a deux semaines, la Coalition Avenir Québec (CAQ) a déposé une motion le 8 février pour inciter le gouvernement libéral à revoir le règlement qui a entraîné sa suspension. Celle-ci a cependant été rejetée à l’Assemblée nationale.
En plus de souligner le «courage et la persévérance» du Beauceron, le député de Chambly, Jean-François Roberge, a demandé que la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, agisse pour que les cégépiens «à besoins particuliers» puissent être considérés comme des étudiants à temps plein même s’ils étudient à temps partiel, tout en demandant à ce que le règlement concernant la suspension d’un étudiant soit revu pour être adopté aux jeunes «souffrant de différents diagnostics et troubles d’apprentissage».
«La ministre [David] s’est engagée le 30 janvier dernier à revoir les règles et créer un processus mieux adapté à ses étudiants. Aujourd’hui, Hélène David est restée muette. L’avenir de nos jeunes est un sujet trop important pour qu’on reste silencieux. Le gouvernement libéral doit faire plus que des promesses, il doit agir», a commenté M. Roberge, par voie de communiqué.
L’histoire de Charles McKenna, qui doit composer avec la dysphasie, l’apraxie et la dyspraxie, avait fait le tour du Québec il y a deux semaines. Pour connaître les détails entourant sa situation, consultez notre article: «Cégep: le règlement favorisant la réussite l’empêche de poursuivre ses études».