L’EEB reçoit une aide financière de 2,2 M$ pour faciliter l’accès à ses programmes
L’École d’entrepreneurship de Beauce recevra une aide financière de 2,2 M$ de la part du gouvernement du Québec afin de faciliter l’accès aux programmes de l’établissement.
«Nous évaluons que cela permettra à plus de 700 nouveaux entrepreneurs auront accès à l’EEB», déclare le député de Beauce-Sud et adjoint parlementaire du premier ministre, volet jeunesse, Samuel Poulin.
«Quiconque a le potentiel et le désir d’entreprendre se doit d’être encouragé et appuyé en fonction de sa réalité et de son âge. La formation offerte par l’EEB multiplie les chances de réussite pour les entrepreneurs québécois actuels et futurs», renchérit la ministre déléguée au développement économique régional, Marie-Ève Proulx.
«En permettant le transfert de l’intelligence entrepreneuriale de dirigeants aguerris, l’EEB constitue, pour les participants, un levier exceptionnel pour l’accélération de l’expérience en affaires», complète le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon.
De cette somme, 1,2 M$ proviendra du Programme d’aide à l’entrepreneuriat du ministère de l’Économie et de l’Innovation. «Cela va permettre des prêts d’honneur pour les programmes Élite et Émergeant pour faciliter l’accès à l’École d’entrepreneurship», indique-t-il, précisant que aide financière s’étalera sur trois ans.
Cette partie de l’aide financière permettra aussi la tenue de huit bootcamps en partenariat avec différents organismes entrepreneuriaux du Québec. «Nous allons faire venir des entrepreneurs de partout ici pour leur faire vivre l’EEB», indique la directrice générale de l’EEB, Isabelle Le Ber.
L’autre million sera accordé en vertu du projet Soutien à l’entrepreneuriat jeunesse et à la relève du Secrétariat à la jeunesse et sera disponible sur une période de cinq ans. «Il servira spécifiquement pour faciliter l’accès aux moins de 35 ans», ajoute M. Poulin.
Cinq autres bootcamps seront organisés avec les jeunes chambres de commerce du Québec. «Cela va permettre à l’EEB d’aller rejoindre, de faire des collaborations avec tous les organismes qui existent au Québec en entrepreneuriat», complète Mme Le Ber.
Lors de la création de l’École d’entrepreneurship en 2010, Marc Dutil voulait en faire l’équivalent de l’Université Princeton pour l’entrepreneuriat au Québec. «Dans son rêve de créer l’EEB, M. Dutil voulait également que l’argent ne soit pas un enjeu pour venir à l’École. Cette aide contribue grandement à l’atteinte de cet objectif», conclut Mme Le Ber.
Invité lors de l’annonce le président de Machinerie Lico, Vincent Grondin, qui a fait partie de la première cohorte de l’EEB a livré un témoignage de l’importance qu’a eu l’École d’entrepreneurship de Beauce dans les succès de son entreprise.