Léo Doyon dénonce la corruption institutionnelle
Léo Doyon de Sainte-Clotilde manifestait le 11 avril devant l’hôtel de ville de Saint-Georges afin de dénoncer la corruption institutionnelle.
Le contestataire souhaite lancer une mobilisation apolitique pour dénoncer plusieurs exemples de corruption institutionnelle au Québec qui brime les droits des citoyens.
Lui-même atteste avoir été lésé par le système lorsqu’une institution financière a saisi ses biens incluant son érablière en 2005. Son institution a refusé le paiement partiel de sa dette, ce qui aurait dû annuler cette dette, selon l’interprétation de M. Doyon de l’article 1693 du Code civil. En conséquence, il s’attaque au ministère de la Justice par l’intermédiaire de l’hôtel de ville de Saint-Georges, qui serait, selon lui aussi complice du non-respect des droits de la personne.
Il conteste également le refus de l’hôtel de ville de produire une jurisprudence sur le mot «interception» que les policiers évoquent lors d’infractions au Code de la sécurité routière. «Une contravention, c’est une arrestation alors que pour une interception ce n’est pas le cas», explique ce dernier se basant sur la Charte canadienne des droits et libertés de la personne.
Soulignons que Léo Doyon, reconnu pour ses nombreuses manifestations, était accompagné de Jean Paquet de Saint-Georges. Ce dernier décriait pour sa part le système financier qui détourne la mission originale de la Banque du Canada et brime les droits de tous les citoyens canadiens.
M. Paquet s’était présenté candidat du parti Mon pays, le Québec lors des élections de 2014 en Beauce-Sud. Si élu majoritairement, ce parti souhaitait se déclarer unilatéralement un pays sans passer par voie de référendum, et ce, en plus de prôner l’abolition des impôts.