Les élèves beaucerons à Lisieux se portent bien

Les sept élèves beaucerons actuellement à Lisieux dans le cadre d’un échange étudiant n’ont pas été touchés par les attentats survenus à Paris.

Les jeunes sont arrivés en France le 6 novembre et ont visité Paris le lendemain. Le groupe a ensuite pris la direction de Lisieux, ville située à 200 kilomètres au nord de la métropole française.

«C’est sûr que les jeunes sont bien au courant de tout ce qui s’est passé, mais ils sont corrects. Toutes les activités au programme ont été maintenues, car les problèmes de circulation ne se limitaient qu’aux frontières avec les autres pays», précise Guy-Paul Côté, président du Comité de jumelage Saint-Georges/Lisieux.

Les jeunes devraient normalement revenir au Québec ce samedi en prenant l’avion à l’aéroport de Paris. Ils seront accompagnés par des élèves de Lisieux qui resteront à Saint-Georges pour deux semaines toujours dans le cadre de cet échange étudiant.

«Les enfants ont été en contact constant avec leurs parents. Ils seront avisés si on doit retarder le voyage, car il faut penser à la sécurité des jeunes», d’ajouter M. Côté.

Réactions outre-mer

Un article paru dans le journal Ouest-France montre que la Beauce continue d’outre-mer à soutenir la France dans ces terribles instants.

Le texte cite notamment Jennifer Rodrigue, de Saint-Gédéon, qui a publié un message d’inquiétude sur sa page Facebook.

«Les ami(e)s d’Europe, dites-moi que vous allez bien… svp seigneur, faite que j’en ai pas perdu un…», écrit-elle.

Celui-ci fait également allusion à la ville de Saint-Georges qui a placé ses drapeaux en berne au lendemain des attentats du 13 novembre. Le maire Claude Morin a d’ailleurs offert son soutien par voie de communiqué.

«Toutes nos pensées sont avec les Français ainsi qu’avec toute la communauté française au Canada. Personne ne peut être insensible à cette tragédie. Ce genre d’événement tragique nous fait apprécier notre liberté, mais nous rappelle en même temps que celle-ci demeure fragile», d’affirmer Claude Morin.