Les enseignants de la CSBE demandent l’appui des commissaires

Les membres du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière se sont déplacés au conseil des commissaires, mardi soir, afin de demander l’appui des commissaires dans le cadre des négociations de leurs conditions de travail avec le gouvernement.

Une centaine d’enseignants étaient présents. Malgré le fait qu’ils aient tapissé les murs et les entrées du siège social de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) de petites notes autocollantes (post-it), c’est dans le calme et la bonne humeur qu’ils ont demandé aux commissaires de prendre position en leur faveur, comme l’avait déjà fait publiquement le directeur général, Normand Lessard, il y a quelques mois.

La résolution, adoptée à l’unanimité par les commissaires, dont l’objet principal est de témoigner une reconnaissance au personnel sera transmise à la Fédération des commissions scolaires du Québec ainsi qu’aux autres commissions scolaires.

Capacité d’accueil

Parmi les écoles dont la capacité n’est plus assez grande pour accueillir le nombre d’élèves nécessaires, la CSBE a refait une demande au ministère de l’Éducation au sujet de l’école L’Éveil de Sainte-Marie afin que celle-ci puisse augmenter sa capacité de quatre classes.

Quant à l’école l’Éco-Pin de Notre-Dame-des-Pins, le président Charles-Henri Lecours et le directeur général, Normand Lessard devait rencontrer le maire de l’endroit, Pierre Bégin, le 25 novembre. Le cas de cette école est particulier, car bien que celle-ci soit au maximum capacité, les élèves peuvent être déplacés dans une autre école dans un rayon de 20 km, selon les directives du ministère. Si ce n’est pas l’idéal, la CSBE n’a pour l’instant pas eu l’autorisation d’aller de l’avant pour un agrandissement. Cependant, les prévisions de clientèle pour les années 2017-2018 et 2018-2019, indiquent qu’il manquera d’espace.

Quant à l’école Kennebec de Saint-Côme, celle-ci est sous surveillance depuis quelques années par la CSBE. Chaque année, avec le nombre d’arrivées et de départs, l’école frôle sa pleine capacité, mais sans l’avoir encore atteinte.