Les enseignants manifestent pendant que les commissaires siègent
Les commissaires de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) ont reçu, mardi, le rapport de la protectrice de l’élève et discuté de quelques autres dossiers, dont les fusions scolaires.
Les commissaires ont été accueillis en début de soirée par une manifestation pacifique d’enseignants membres du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière qui avaient profité de la soirée pour tenir un barbecue devant le siège social de la CSBE à Saint-Georges. Ceux-ci continuent de rappeler que les négociations pour le renouvellement de leur convention collective n’avancent pas et que les offres reçues ne sont pas à la hauteur des attentes.
Le président, Charles-Henri Lecours, a choisi de commencer la réunion par une courte vidéo produite par la Fédération des commissions scolaires du Québec en faveur des élus scolaires, eux dont les postes risquent d’être abolis par le ministre de l’Éducation, François Blais, avec son projet de loi qui sera déposé d’ici la fin de l’automne.
M. Lecours a aussi indiqué que le départ de Robert Dutil de la vie politique est une perte pour la CSBE. «M. Dutil supportait bien la commission scolaire et on perd un bon collaborateur. S’il y avait un député qui défendait bien les commissions scolaires, c’était lui».
Il a aussi été annoncé que le commissaire Guy Paradis avait été élu par ses pairs à la vice-présidence du comité exécutif.
Protectrice de l’élève
La protectrice de l’élève, Linda Larouche, a remis son rapport pour l’année 2014-2015 aux commissaires. Au total, elle a reçu quatre plaintes, deux de plus qu’en 2013-2014. Cependant, une de ces plaintes a été reçue le 23 juin 2014 et a été traitée en septembre suivant, c’est pourquoi elle figure au rapport de cette année. Les quatre plaintes reçues ont été jugées non fondées par la protectrice de l’élève. Ces plaintes provenaient de trois écoles primaires et d’une école secondaire.
Le rôle de la protectrice de l’élève est aussi de répondre aux questions qui lui sont soumises et de conseiller si nécessaire. Elle a reçu 34 communications, par rapport à 39 l’an dernier. Parmi celles-ci, 24 % (huit) portaient sur son rôle et la façon dont elle pouvait aider et 76 % pour des conseils. Les questions portant sur les services aux élèves représentent environ 35 %. L’an dernier, les communications au sujet de difficultés relationnelles avaient été les plus nombreuses. Se suivent ensuite celles par rapport à l’intimidation, la discipline et finalement les difficultés relationnelles, dans des proportions moins élevées.