Les Festivités western de Saint-Victor coupées de moitié

De gros changements auront lieu aux Festivités western de Saint-Victor en 2016. Sa 38e édition a été réduite à une semaine au lieu de deux.

L’édition 2015 des Festivités Western de Saint-Victor s’est terminée avec un déficit d’un peu plus de 80 000 $, a indiqué la conseillère municipale et membre du conseil d’administration des Festivités Western, Nancy Lessard.

Afin de pouvoir rester à flot, le conseil d’administration a dû demander à la municipalité de Saint-Victor de cautionner l’organisme afin de pouvoir obtenir un prêt de 100 000 $ de la Caisse Desjardins.

Lors du dernier conseil, Mme Lessard a tenu à mentionner à la population qu’en cas de fermeture, les citoyens n’auraient pas à débourser un sou puisqu’un l’organisation remettrait ses actifs (bâtiment ou terrain) à la municipalité.

«Cette année, ça passe ou ça casse… mais ça va passer. On est très confiant. On est une belle équipe, on a une belle énergie et une belle dynamique. L’an passé, on était essoufflé un peu», admet Mme Lessard. Selon elle, il ne faut pas que les Festivités western arrêtent parce que c’est la marque de commerce de la municipalité.

Changements

Afin d’éviter la fin des Festivités western, l’organisation a été complètement changée. Une nouvelle équipe a été mise en place. Richard Doyon, qui s’est déjà impliqué pendant plusieurs années a été élu président. Il sera secondé par Carl Bernard à la vice-présidence et Julie Plante sera secrétaire-trésorière. Les administrateurs sont Peggy Lessard, Sylvain Lessard, Nancy Lessard et Claudia Bélanger. Le poste permanent a été aboli et le comité organisateur engagera un coordonnateur pour neuf mois. Il n’y aura plus un conseil d’administration et un comité organisateur.

«On revient à la base avec un seul comité et la communication va être meilleure», indique M. Doyon.

Le conseil d’administration a choisi de réduire la durée des Festivités western sur une semaine comme c’était il y a quelques années. «À Saint-Victor, il y a la grosse démol le dimanche et une activité le lundi; alors on était en compétition avec notre propre village comme on dit», explique M. Doyon. Mme Lessard ajoute que deux semaines de Festivités, ça épuise les bénévoles et qu’après 37 ans, il est plus difficile d’en trouver de nouveau. «La première fin de semaine n’est pas payante et il fallait regarder et planifier s’il fallait garder dix jours. Vu qu’on a eu un gros déficit, il faut remonter ça et on a choisi une semaine», explique Mme Lessard.

Les fondateurs, Lucien Lessard, Guy Fluet et Robert Rodrigue, formeront un comité observateur. D’autres sous-comités seront créés, comme un comité de soutien. L’organisation doit aussi rapidement enclencher la planification de la programmation puisqu’habituellement, les têtes d’affiche sont annoncées avant les Fêtes.