L’état complet du pont couvert Perreault sera connu cet automne
Une étude de la firme WSP dévoilera bientôt l’état complet du pont couvert de Notre-Dame-des-Pins, ainsi que l’argent à dépenser pour le rendre sécuritaire.
L’octroi du contrat a été autorisé en août par la Municipalité de Notre-Dame-des-Pins, propriétaire du pont. Le coût de l’étude est de 53 853 $, 80 % de la somme étant payée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR).
Selon Dominique Lamarre, directrice générale de la Municipalité, cette étude sera plus approfondie que celle tenue par le ministère des Transports du Québec (MTQ).
«Comme les réparations ne sont pas encore budgétées, c’est certain que ça ne commencera pas au moins avant l’année prochaine. Si ça arrive, la Municipalité ne paiera pas seule toutes les réparations», rappelle-t-elle.
Le pont couvert est fermé à la circulation depuis février dernier. Le MTQ avait constaté des problématiques sur la structure du pont nécessitant des rénovations majeures, ceci comprenant entre autres des fissures et fêlures sur les poutres en bois supportant le tablier du pont.
Bâti en 1927, le pont Perreault est le plus long pont couvert au Québec avec ses 495 pieds. Fermé à la circulation routière en 1969 et à toute circulation en 1998, il a rouvert en 2003 pour les piétons, cyclistes et motoneigistes grâce à des travaux de restauration avoisinant le million de dollars.
Halte routière
Par ailleurs, la Municipalité de Notre-Dame-des-Pins souhaite toujours acheter la Halte du Pont-Couvert. Appartenant au MTQ, elle serait disponible pour une somme de 11 500 $.
«On attend toujours après la signature d’un décret du ministère pour l’acheter. Avant, la Municipalité s’occupait de l’entretien et le MTQ remboursait nos dépenses (8000 $ par année). Ce n’est plus le cas maintenant. Des fonds ont été prévus pour ça dans notre budget, étant donné que nous continuerons de payer tout l’entretien quand ça nous appartiendra», souligne Mme Lamarre.
Les premières discussions entre la Municipalité et le MTQ, pour réaliser la transaction, remontent au printemps 2015. Si l’achat se confirme, le conseil municipal sera le seul responsable des décisions entourant les installations.