L’étude de circulation de Saint-Georges aura lieu ce printemps

Ville de Saint-Georges a paraphé le 27 février les derniers détails de l’entente de collaboration avec le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports pour réaliser une étude de circulation ce printemps.

L’étude de circulation touchera le boulevard Lacroix entre la 118e Rue à la hauteur de l’hôtel de ville jusqu’à l’intersection de la 107e Rue. Le second tronçon évaluera le trafic de la 107e Rue et la route 204 entre le boulevard Lacroix jusqu’à la hauteur du carrefour giratoire qui donne accès à l’autoroute 73.

Le ministère et la Ville se partageront les coûts de l’étude estimés à 70 000 $ qui doit démontrer les solutions envisagées pour désengorger ces artères.

«On sait ce que ça va donner. Ça prend un document officiel pour donner du poids à nos recommandations», a déclaré le maire de Saint-Georges, Claude Morin, qui réclame la poursuite de l’autoroute 73 vers le Maine.

Notons que le ministère est à l’étape des derniers préparatifs avant de lancer cette étude au printemps. D’autres détails seront communiqués ultérieurement à la population.

Le MTQ n’écoute pas les recommandations

Le conseiller Jean Perron a aussi décrié que le ministère est plus coopératif dans d’autres régions qu’à Saint-Georges. Lors de la période de questions, il a déploré que trois demandes de la Ville pour améliorer la sécurité des usagers sur son territoire aient essuyé des refus catégoriques de la part du MTQ. «Je ne sais pas si la Beauce est dans la bonne région administrative où peut-être que nous ne parlons pas assez fort», a lancé M. Perron.

Les demandes en question concernaient l’implantation d’un feu de circulation pour sécuriser le boulevard Dionne à la hauteur de l’entreprise Pomerleau, la correction de la pente de la 127e Rue près du Club Rendez-vous et de rendre sécure la traverse piétonnière au cœur du secteur de Saint-Jean-de-la-Lande.

«Nous étions prêts à participer financièrement aux trois dossiers. Ce sont des demandes que nous réitérons lorsque nous rencontrons des représentants du ministère. Un jour, on va tirer le bon numéro…», a ironisé le maire Morin.

«Si au moins, nous pouvions vraiment devenir un gouvernement de proximité pour gérer nos affaires», a conclu le maire de Saint-Georges.