Lorraine Lessard côtoie de près des animaux sauvages

Lorraine Lessard aime toutes les espèces d’animaux. Elle souhaitait trouver un travail pour les côtoyer au quotidien tout en partageant sa passion avec d’autres personnes.

Cette jeune femme de Saint-Georges a réalisé son objectif en devenant guide-naturaliste au Zoo sauvage de Saint-Félicien. Elle a d’abord étudié dans le cégep de cette municipalité en Techniques du milieu naturel avec une spécialisation en aménagement de la faune.

«Plus jeune, j’allais souvent au Zoo de Québec et ça me fascinait de voir tous ces animaux. J’ai déjà eu plusieurs chats et rats et même un serpent d’un mètre de long. Je suis aussi une fille qui adore la nature et le plein air», explique Lorraine.

Comme guide-naturaliste, elle doit connaître toutes les spécificités des différentes espèces et expliquer ces faits au public notamment lors de la collation des animaux. Ses propos vulgarisent l’information scientifique par rapport aux écosystèmes et habitats.

Lorraine Lessard a même le droit de manipuler certains animaux pour mieux colorer son discours.

«Par exemple, j’ai déjà pris dans mes mains des mouffettes, marmottes, castors et différents oiseaux. Je travaille même avec un faucon qui fait des vols et revient se percher sur mon bras», explique-t-elle.

Des animaux l’ont même pris en affection pendant la collation. «Les lynx du Canada répondent bien au commandement de ma voix alors que ce sont des animaux nocturnes. Ce n’est pas le cas de tous mes collègues», mentionne-t-elle.

Aller plus loin

Au-delà d’informer les visiteurs, Lorraine Lessard observe régulièrement les animaux pour signaler toute situation anormale aux gardiens et vétérinaires.

Elle a d’ailleurs accès à plusieurs zones interdites au public. «En arrière-scène avec les ours blancs, c’est vraiment impressionnant», admet Lorraine.

Son amour pour les animaux est tellement grand qu’elle est retournée sur les bancs d’école à temps partiel pour suivre un programme technique en santé animale. À court terme, Lorraine est prête à faire le tour du monde pour côtoyer un maximum d’espèces sur une base professionnelle.

«Mon copain vient de l’île de la Réunion où il y a des centres de réhabilitation pour les tortues de mer. Lors de mes stages au cégep, j’aurais voulu aller dans une réserve d’éléphants au Kenya et au Parc des Félins en France. Je me vois comme une citoyenne du monde», confirme Lorraine.