Maxime Bernier est très inquiet des déficits annoncés par les libéraux
Député de Beauce, Maxime Bernier estime que le Canada sera en très mauvaise posture après le dépôt du budget du Parti libéral le 22 mars prochain à Ottawa.
Ministre des Finances, Bill Morneau a confirmé le 22 février que ce budget prévoit un déficit de 18,4 G$. Le manque à gagner ne tient pas compte des promesses électorales de Justin Trudeau, comme les investissements dans les infrastructures.
Le Parti libéral a aussi annoncé un possible déficit de 15,5 G$ pour l’exercice financier 2017-2018 et une impossibilité de revenir à l’équilibre budgétaire pour la dernière année de son mandat.
«C’est une triste journée pour l’ensemble des Canadiens. Le déficit annoncé est près du double de ce qui était prévu. En plus, l’équilibre budgétaire est repoussé aux calendes grecques», se désole Maxime Bernier.
Il rappelle qu’au 31 décembre dernier, le gouvernement possédait un surplus de 2 G$. Maxime Bernier estime que ce montant amassé est dû à la gestion responsable du Parti conservateur avant sa défaite aux élections du 19 octobre.
Pétrole et Bombardier
Maxime Bernier dit que l’économie prend du mieux malgré la baisse du prix du baril de pétrole. Maxime Bernier appuie fermement le projet de l’oléoduc d’Énergie Est et affirme que les Québécois préféreraient que le pétrole qu’ils consomment provienne de l’Ouest canadien.
Au niveau économique, il s’objecte également à ce qu’Ottawa donne une subvention directe non remboursable à Bombardier comme à toute entreprise privée. Il ne s’oppose pas à une aide sous forme de prêt.
«La meilleure façon d’aider les entreprises est d’avoir une économie compétitive et de baisser les taxes et les impôts. La compagnie (Bombardier) doit se restructurer. Nous allons voir ce que le marché va décider pour l’avenir de Bombardier», précise-t-il.
Maxime Bernier avait aussi mentionné que les libéraux dépensaient de l’argent qu’il n’avait pas en créant un nouvel investissement de 113 M$ pour un programme aidant les étudiants à se trouver un emploi d’été. Ce montant sera versé au programme chaque année jusqu’en 2018.
«C’est un geste (339 M$) totalement hypocrite, puisque ces mêmes jeunes vont devoir payer ces dépenses-là à crédit dans un avenir rapproché. Est-ce que le ministre des Finances peut s’assurer de ne pas endetter les générations futures ?», de questionner Maxime Bernier.