Pas de maternelle l’an prochain à Saint-Théophile

Puisqu’il n’y aura pas assez d’élèves pour ouvrir une classe de maternelle cinq ans à l’école des Bois-Francs de Saint-Théophile pour l’année 2016-2017, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) devra déplacer cinq enfants à l’école Kennebec de Saint-Côme.

Une consultation publique a eu lieu le 29 mars dernier à l’école des Bois-Francs afin d’expliquer aux parents les raisons de ce transfert d’école ainsi que la façon dont la commission scolaire procédera. Le président de la CSBE, Charles-Henri Lecours, a confirmé aux commissaires qu’il serait présent afin de rassurer les parents.

«Ça arrive tous les ans qu’il y a des maternelles qui ne partent pas, indique le conseiller en communication à la CSBE, Jacques Légaré. Ce qui fait que c’est plus visible cette fois, c’est qu’au départ, on pensait qu’il y avait assez d’enfants. On imagine qu’il a dû y avoir des déménagements et c’est pour ça qu’on fait le processus de consultation».

Il n’est pas possible de combiner les élèves de maternelle quatre ans avec ceux de cinq ans puisqu’il faut un minimum de six enfants de cinq ans pour pouvoir le faire, a expliqué aux commissaires le directeur du Service des ressources informationnelles et organisationnelles, Jérôme L’Heureux lors de la réunion du 22 mars dernier.

Par contre, dès leur entrée en première année du primaire, les élèves touchés pourront étudier à l’école du village puisque la CSBE formera une classe à double niveau.

Inquiétude à la mairie

Le maire de Saint-Théophile, Gaston Létourneau, n’était pas au courant qu’il n’y aurait pas de maternelle cinq ans l’an prochain. Cette annonce l’inquiète quelque peu. Il indique que de ne pas avoir assez d’enfants pour ouvrir une classe n’est pas arrivé régulièrement dans les six dernières années. «Il y a toujours eu assez d’enfants», mentionne-t-il.

Même si sa municipalité n’est pas encore considérée comme dévitalisée selon les normes gouvernementales, la population décroît légèrement tout le temps, confirme-t-il. «C’est sûr qu’on travaille fort pour revitaliser la municipalité pour que les parents et les enfants reviennent», ajoute le maire. Cependant, le nombre d’emplois de qualité disponibles dans ce secteur est peu élevé.