Peur de se faire attraper par la police ?

Les mœurs entourant l’alcool au volant ont évolué avec les années selon Daniel Desmarais, capitaine du poste Beauce-Sartigan pour la Sûreté du Québec.

Ce dernier ne nie pas que Chaudière-Appalaches a déjà été parmi les pires régions au niveau de la consommation excessive d’alcool. Cependant, il estime que les efforts concertés de différents groupes ont grandement contribué à sensibiliser la population.

«Je crois aussi les gens quand ils disent avoir vu plus de barrages policiers. Sur la Rive-Sud de Québec, les corps policiers tiennent des réunions régulières pour planifier des barrages systématiques», confirme Daniel Desmarais.

D’après lui, le simple fait de subir l’alcootest durant un barrage suffit à donner une leçon à ceux et celles qui voudraient défier la loi au-delà de la limite actuelle de .08.

«Souffler dans l’appareil de détection avec les policiers provoque chez plusieurs gens la peur de leur vie», ajoute-t-il.

Daniel Desmarais mentionne également que les policiers sont présents autant sur les rues urbaines que les rangs en campagne pour capter les fautifs. Il s’est dit surpris par le nombre de services de raccompagnements créés au fil des années.

«Si on arrête une personne, on ne peut toutefois pas dire qu’elle est coupable tant que la sentence n’est pas tombée. On retire le permis tout de suite, mais le véhicule n’est saisi que si la personne dépasse le double de la limite permise», précise celui-ci.

Récemment, une pétition a été mise en ligne pour que le Code de la sécurité routière du Québec soit plus sévère envers les contrevenants de l’alcool au volant. Il est possible de la signer en visitant le http://bit.ly/1NHGwK7.

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