Prévention hivernale: Postes Canada demande la collaboration des citoyens
SENSIBILISATION. Avec l’hiver qui est à nos portes, Poste Canada veut faire de la prévention sur l’installation des abris d’auto temporaires et le déneigement des entrées avant la tombée des premiers flocons de neige, afin de faciliter le travail de ses employés.
Lors de la saison hivernale, plusieurs facteurs rencontrent de nombreuses problématiques lors de la réalisation de leur travail. Dans un premier temps, Poste Canada demande aux citoyens d’être vigilants lorsqu’ils installent leurs abris d’auto temporaires.
« Nous voulons éviter la grogne et les plaintes des clients. Présentement, on veut seulement faire de la sensibilisation et de la prévention pour la sécurité de nos employés », indique Karina Lessard, chef de zone locale.
Lors de la livraison des colis et du courrier, les facteurs ont besoin d’un corridor de minimalement 36 pouces. « Les gens n’y pensent pas, mais les facteurs ont de gros sacs et parfois les allées sont trop restreintes. On ne veut surtout pas briser les voitures de nos clients », affirme Martin Loubier, superviseur chez Postes Canada à Saint-Georges.
« Identifier les câbles avec des couleurs vives et fixer des boîtes aux lettres temporaires sont d’autres moyens de faciliter le travail de nos employés », ajoute-t-il.
Déneigement
Outre l’espace de livraison restreinte, le déneigement des entrées est une autre difficulté rencontrée par les facteurs l’hiver. Selon M. Loubier, il n’est pas rare que les employés de Postes Canada se présentent à une résidence, où l’entrée est enneigée ou glacée après de mauvaises conditions météorologiques.
« On est conscient que les gens partent travailler et parfois ils doivent partir rapidement après une tempête. Nos employés sont équipés pour travailler face aux intempéries, mais les livraisons seront reportées lorsqu’il y a trop de neige ou de glace », mentionne le superviseur.
« C’est certain que nous avons des facteurs plus téméraires et d’autres qui sont plus prudents. Ils ont tous les mêmes directives, soit d’utiliser leur jugement et de travailler le plus sécuritairement possible », conclut Mme Lessard.