Qui va entretenir les îlots de verdure négligés?
Interpellé par les îlots de verdure non entretenus sur le boulevard Lacroix, près de la rivière Famine, un citoyen de Saint-Georges, André Bisson, tente de faire changer les choses afin que la ville ait meilleure mine pour les visiteurs et résidents.
Le citoyen a écrit personnellement au maire de Saint-Georges, afin de lui demander de s’occuper des îlots de verdure négligés, entre la 5e Avenue et la 98e Rue, sur le boulevard Lacroix.
Questionné à ce sujet, le chef de division aux communications, Richard Poulin, indique que la ville de Saint-Georges n’est pas propriétaire de ces terrains, que ceux-ci appartiennent au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTQ). «On a déjà fait des appels au MTQ par le passé pour leur demander de s’en occuper. Et du côté du service d’urbanisme, on a demandé aux propriétaires qui sont près de s’en occuper par sens civique. On leur a demandé de collaborer et de tondre le terre-plein. Mais ce n’est pas à eux de le faire, c’est au MTQ. On espère que le MTQ va pouvoir s’en occuper à titre de bon citoyen de la ville», souligne M. Poulin.
L’entretien au propriétaire?
La porte-parole du MTQ, Cynthia Boissonneault a confirmé que ces bandes de terrains appartiennent bien au ministère. «Mais, l’entretien revient au propriétaire riverain», soutient-elle.
Les citoyens et propriétaires de commerces sont-ils au courant qu’ils doivent s’occuper du terrain ? Sans en être absolument certaine, Mme Boissonneault affirme que oui, car il y a trois ou quatre ans le ministère avait répondu à des demandes de citoyens.
«Le MTQ s’occupe des intersections des routes principales pour assurer la visibilité. Dans Chaudière-Appalaches, certaines municipalités entretiennent parce que les propriétaires ne le faisaient pas. Le ministère rappelle que l’entretien est à la charge des propriétaires parce que c’est un terrain d’emprise. Si c’était un terrain plus grand, on l’entretiendrait», ajoute la porte-parole.
Quant à Richard Poulin, il rappelle que plusieurs terrains en ville sont dans la même situation, en particulier sur le boulevard Lacroix. «Même si ce n’est pas la responsabilité des citoyens, ceux-ci l’entretiennent quand même parce que c’est la façade de leur commerce ou de leur résidence et qu’ils veulent que ce soit beau», indique-t-il en terminant.