Ruba Ghazal à la rencontre du milieu des affaires
POLITIQUE. La candidate au poste de -porte-parole féminine de Québec solidaire, Ruba Ghazal, est venue rencontrer les militants de la région, mais aussi la communauté d’affaires les 26 et 27 octobre.
La députée de Mercier voulait connaître les préoccupations des Beaucerons lors de son passage à Saint-Georges. L’agriculture, la dévitalisation des petites municipalités et l’accès aux services ont été parmi les sujets abordés lors du déjeuner d’affaires. « On me demandait la position de Québec solidaire sur ces enjeux, mais il est certain que les décisions ne pourront pas être entièrement prises à Québec. Il faudra tenir des consultations dans les milieux. Selon moi, ces décisions doivent être prises localement, mais pour ce faire, nous devons donner les ressources aux municipalités. C’est un aspect important d’un éventuel gouvernement de Québec solidaire », soutient Mme Ghazal.
En entrevue, elle a insisté à plusieurs reprises sur l’importance « d’aller sur le terrain » et pas seulement durant la campagne électorale. « Il faut le faire constamment. Pour avoir un parti qui est connecté à la population, c’est important d’être à l’écoute de gens qui ne sont pas dans nos talles habituelles », ajoute-t-elle.
Le milieu manufacturier a également fait partie de la discussion. Mme Ghazal rappelle qu’elle a travaillé pendant une quinzaine d’années dans des entreprises manufacturières. Elle se dit consciente que les travailleurs d’usines sont peu nombreux à soutenir QS. « Il faut connecter avec ces travailleurs, dans toutes les régions. […] Ils ne nous voient pas comme une alternative en ce moment », poursuit la députée de -Mercier.
La transition écologique et l’indépendance du Québec sont deux autres points qui ont été discutés lors du déjeuner d’affaires et de la rencontre avec les membres du parti. « Je suis particulièrement sensible à ce que le milieu manufacturier et agricole reçoivent beaucoup plus de soutien pour participer à la transition écologique, de façon concertée avec les municipalités. Les aider pas seulement quand une catastrophe arrive, mais plutôt en amont, en planifiant notre résilience économique », conclut-elle.