Saint-Côme signale son refus à la RICBS

La Régie Intermunicipale du Comté de Beauce-Sud (RICBS) a annulé son appel d’offres visant la construction de deux nouvelles cellules d’enfouissement.

Le contrat comprenait également le recouvrement de trois cellules avec des membranes géosynthétiques. Le dernier agrandissement du site d’enfouissement remonte à 2005 alors que quatre cellules avaient été construites dans la zone H (huitième) qui a une capacité de 75 à 80 ans.

Redevances

Le 4 mai, les élus de Saint-Côme ont adopté une résolution pour la tenue d’une rencontre avec la RICBS. La municipalité désirait négocier une entente concernant des compensations pour l’opération d’un site d’enfouissement et d’un écocentre sur son territoire.  

«L’entente actuelle prend fin en 2016. On recevait 50 cents par tonne métrique, soit environ 10 000 $ par année. La municipalité veut 2 $, soit la moyenne en redevances que les autres municipalités ont dans la même situation selon nos recherches», de dire Yvon Paquet, maire de Saint-Côme.

Or, l’appel d’offres de la RICBS a été publié le 22 mai. Le conseil municipal a signifié son opposition le 1er juin durant une réunion publique en approuvant la transmission d’un avis de refus.

Dans le procès-verbal de l’assemblée, il est mentionné que la RICBS souhaitait l’autorisation d’un emprunt n’excédant pas 2,2 M$ afin de concrétiser ce projet. Le montant aurait été payé par les 17 municipalités membres de la RICBS en fonction des tonnages de déchets acheminés par chacune d’elles.

La municipalité de Saint-Côme estime que son devoir est de protéger ses intérêts et ceux des citoyens et qu’il n’y avait pas urgence à adopter ce règlement.

Négociations

Président de la RICBS, Éric Maheux n’a pas souhaité commenter le dossier pour l’instant. Une première rencontre de négociations a eu lieu le 22 juillet entre des représentants de Saint-Côme et de la RICBS et leurs avocats respectifs.

Autant Yvon Paquet qu’Éric Maheux confirment que les discussions se sont bien déroulées et que l’objectif est d’en arriver à une entente le plus rapidement possible.

«Comme lieu hôte du site, ça apporte des désavantages pour nous. Sur la route Rodrigue, des terrains ne sont pas achetables parce que c’est la route vers le dépotoir. On n’a toutefois rien à redire sur le travail de la RICBS qui est plus écolo qu’autrefois», stipule M. Paquet.