Saint-Éphrem : Deux chercheurs présentent leurs recherches sur le Parkinson

SANTÉ. Le 30 novembre dernier, deux chercheurs universitaires étaient les invités d’Entraide Parkinson Beauce. L’événement a eu lieu au Château Loiso, à Saint-Éphrem, en présence d’une soixante de personnes.

Les chercheurs Abid Oueslati et Aurélie de Rus Jacquet ont présenté leurs recherches sur le Parkinson. Ils en ont profité pour échanger sur la maladie avec les gens présents et ainsi faire connaissance avec les Beaucerons.

Abid Oueslati

Depuis 2015, le Dr Abid Oueslati est professeur adjoint au département de médecine moléculaire de l’Université Laval et directeur du laboratoire « Molecular and cellular neurodegeneration » au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec (site du CHUL). Il est également membre du comité de la direction de l’Axe de neurosciences-CHUL.

« On essaie de comprendre la cause de la maladie », explique-t-il. Le Dr Oueslati travaille sans relâche pour trouver des remèdes afin d’arrêter la maladie chez un patient ou encore carrément l’éradiquer. « Le problème est que lorsque les personnes vont chez leur médecin, la maladie est déjà installée », déclare l’homme de science. Il faut comprendre que le cerveau est un organe complexe. Sa présence à Saint-Éphrem lui permet d’interagir avec des personnes et ainsi toucher davantage de gens.

Aurélie De Rus Jacquet

La Dre Aurélie De Rus Jacquet a fait ses études universitaires en France et aux États-Unis. Sa dissertation au doctorat portait sur les médecines traditionnelles chez les peuples népalais et autochtones. Elle travaille dans un laboratoire à l’Université Laval et se spécialise sur des remèdes contre la maladie de Parkinson.

Pour sa part, la Dre De Rus Jacquet croit qu’aujourd’hui les chercheurs comprennent de mieux en mieux le mécanisme du Parkinson mais qu’il existe encore beaucoup de questions sans réponse. « Quelles sont les composantes du cerveau qui vont jouer un rôle dans la maladie », donne-t-elle en exemple. Malgré tout, la chercheuse considère qu’il y a eu de l’avancement majeur dans ce domaine.

Lorsqu’elle a fait ses travaux de recherche en sol américain, elle a appris davantage sur les savoirs ancestraux des peuples autochtones. « Ils ont différentes plantes pour soulager des maux comme les tremblements », cite-t-elle. Il reste à savoir comment combiner les connaissances des Premières Nations avec la science.

Maladie de Parkinson

Le Parkinson est une maladie neurodégénérative caractérisée par une perte progressive des neurones dopaminergiques. Elle est chronique et s’attaque au système nerveux central. La maladie entraîne des troubles croissants, tels des problèmes cognitifs, ralentissement, rigidité et tremblements. La maladie du Parkinson commence habituellement entre 45 et 70 ans. Il s’agit de la deuxième maladie neurodégénérative la plus présente, après l’Alzheimer.