Saint-Éphrem ressuscite la Soirée canadienne

Dans le cadre de la fin de semaine d’activités clôturant les Fêtes du 150e de Saint-Éphrem, la Société du patrimoine a ressuscité la Soirée canadienne le samedi 22 octobre dernier, à laquelle environ 150 personnes ont pris part au Centre multifonctionnel.

Exposition historique commémorant tous les aspects de la vie de la communauté de Saint-Éphrem, artefacts de grande valeur patrimoniale, Soirée canadienne, messe du dimanche célébrée par le cardinal Gérald Lacroix, repas-retrouvailles, voilà autant d’activités tenues lors de la fin de semaine dernière.

«Les activités du 21 au 23 octobre derniers, organisées par la Société du patrimoine, clôturaient les Fêtes du 150e anniversaire de la paroisse. Notons également que plusieurs évènements ont eu lieu depuis le mois de mars dernier pour souligner cet évènement important dans la vie de notre communauté», commente Marc-André Mathieu, président de la Société du patrimoine.

Parmi les activités organisées par plusieurs personnes de la localité, il y a eu un pique-nique, un tournoi de golf, un déjeuner et une parade.

Soirée canadienne

La Soirée canadienne a repris intégralement la formule originale, celle des veillées d’antan où des gens chantent des pièces du folklore canadien-français et exécutent différentes danses, sans oublier le brin de causerie avec le maire, le curé et le couple de doyens de la paroisse. Michel Poulin a tenu avec brio le rôle de Louis Bilodeau, l’illustre maÎtre de cérémonie de cette émission religieusement écoutée tous les samedis soir durant 23 ans sur Télé-7.

En 1979, la municipalité de Saint-Éphrem avait participé à l’émission d’une heure. M. Poulin, qui était du nombre, nous raconte ce qui suit : «Nous étions 50 personnes de Saint-Éphrem à prendre l’autobus à 9h pour nous rendre au studio de Télé-7 à Sherbrooke. Nous avons eu une pratique au cours de l’après-midi et tous nos gestes étaient dirigés. Plusieurs d’entre nous ont été surpris de voir que le studio de télévision ressemblait plus à un entrepôt qu’à la maison canadienne que l’on voyait au petit écran.

Pour ma part, j’ai chanté, Mademoiselle, répondez-moi. L’une de nos concitoyennes n’a pas eu le temps de faire sa chanson, parce que le tournage a coupé court dès que l’équipe a eu suffisamment de matériel pour l’émission. Au retour dans l’autobus, elle était totalement déconfite», rappelle-t-il.