Saint-Georges doit recréer le milieu végétal autour du ruisseau d’Ardoise

La ville de Saint-Georges a commencé la semaine dernière à étendre de la terre noire à l’endroit où le ruisseau d’Ardoise se jette dans la rivière Chaudière.

La ville devra ensuite planter des végétaux pour recréer un milieu naturel semblable à celui qui était présent avant le début des travaux de réfection. Il faut rappeler que des plantes et même des arbres avaient poussé à cet endroit.

Il s’agit d’une exigence provenant du certificat d’autorisation (CA) que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques avait accordé avant le but des travaux. Le Ministère fera un suivi pendant cinq ans pour s’assurer que les travaux sont bel et bien réalisés.

«Dans le CA, nous avons une obligation de reconstruire le milieu végétal. Il y en a des deux côtés du ruisseau d’Ardoise, ainsi que deux autres îlots plus haut. Nous sommes donc obligés de remettre de la terre noire et de semer des végétaux», affirme le directeur général de la ville, Claude Poulin.

Cependant, M. Poulin soulève un questionnement quant à la durabilité de ces travaux. «Est-ce que tout ça va tenir lors de la prochaine crue printanière ou cela va partir avec l’eau», se questionne-t-il. «On va voir».

Celui-ci craint que la ville doive recommencer les travaux concernant ce milieu végétal advenant une crue importante, comme celle de cette année.

Cela pourrait représenter des dépenses de quelques milliers de dollars.

Le mur de soutènement de la Promenade Redmond avant les travaux.