Saint-Georges souhaite créer un nouveau lieu de rassemblement
Ville de Saint-Georges souhaite transformer les terrains situés à l’intersection des rivières Chaudière et Famine en tant que place publique pour la population.
Le 29 mars dernier, le conseil municipal a convenu d’aller en appel d’offres pour la fourniture de services professionnels d’architectes et paysagistes afin de concevoir un plan pour maximiser l’utilisation de ces terrains situés à proximité de la passerelle Canam/Boa-Franc qui surplombe le barrage gonflable.
«Nous voulons en faire un nouveau lieu de rassemblement pour la population. C’est très bien situé, soit près des passerelles et de plus, c’est très accessible. Ça va être nos plaines d’Abraham», commente le maire Claude Morin.
Le nouveau site pourra accueillir près de 8000 personnes et poursuivre le développement du projet Rendez-vous à la Rivière. Ainsi, la municipalité souhaite remplacer la Place de l’église, qui sert notamment lors des festivités entourant la Saint-Jean-Baptiste et la Confédération.
En juin dernier, la Ville avait fait l’acquisition de ces terrains du Groupe Canam ainsi que d’une société appartenant à l’homme d’affaires, Marcel Dutil au coût de 1,5 M$.
Financement des grands projets
Les élus ont aussi déposé un avis de motion pour faire passer la réserve financière des projets d’immobilisations spécifiques de 10 M$ à 15 M$. Puisque la Ville se dirige vers un surplus en 2015, elle aurait surpassé la capacité de ce fonds. À ce jour, environ 9,6 M$ d’économies dorment dans cette réserve créée en 2007.
Cette réserve pourra servir à l’aménagement de ladite place publique. Les autorités ne peuvent cependant pas encore évaluer le coût de ce lieu de rassemblement tant et aussi longtemps que les plans et devis du projet ne seront pas complétés.
Soulignons que la majorité des fonds de celle-ci est affectée à la réfection du mur de soutènement de la Promenade Redmond qui constitue la priorité de l’administration georgienne. Le renouvellement de cette dernière infrastructure, estimé à plus de 20 M$, dépend toutefois de l’appui financier du fédéral et du provincial.