Saint-Georges veut établir son image de marque

La Ville de Saint-Georges s’est entendue avec deux firmes québécoises pour établir son image de marque lors de la séance du conseil tenue le 14 décembre.

La firme Parallèle a déposé une offre de services s’élevant à 19 000 $ qu’ont acceptée les élus. Elle vise à élaborer une alliance de marque et des valeurs d’alliances corporatives.

« Parallèle est une firme de marketing spécialisée. Elle viendra voir ce que nous faisons à Saint-Georges afin d’établir en quoi nous nous démarquons en tant que ville et qu’elles sont ses valeurs. Elle va faire le portrait de la ville et créer un “branding” », explique le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.

La seconde entente a été conclue avec la firme Solis, qui est une division de Parallèle. Son mandat sera d’établir une stratégie de marque citoyenne. Le contrat est d’une valeur de 15 000 $.

« Nous aurons une idée de la valeur des partenaires privés veulent s’associer à la ville pour contribuer financièrement à une infrastructure », ajoute M. Poulin. Par exemple, si Saint-Georges souhaite vendre le nom de l’espace Carpe Diem ou celui d’un futur soccerplex, la ville aurait une idée de sa valeur.

Si certains se souviennent de la mésaventure de la Ville de Québec avec Clotaire Rapaille en 2010 à la lecture de ces paragraphes, Saint-Georges assure avoir fait ses devoirs. Saint-Georges en a discuté directement avec les représentants de Parallèle.

« Le maire, Claude Morin, a contacté les maires d’autres municipalités qui ont fait affaire avec ces firmes pour avoir des références avant que la ville ne s’entende avec elles », ajoute M. Poulin, citant les villes de Rimouski et Rouyn-Noranda parmi celles qui ont déjà fait affaire avec elles.

En bref

Les élus ont approuvé une résolution pour que la ville participe à la mise à jour du système de surveillance de la rivière Chaudière à la condition que le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), qui en est le coordonnateur, obtienne du financement extérieur.

Cette mise à jour est considérée comme majeure et son coût est estimé à 100 000 $. Les autres municipalités riveraines seront appelées à participer. Précisons qu’une demande de subvention sera envoyée au ministère de la Sécurité publique afin de couvrir la totalité de ce montant.

Par ailleurs, les membres du conseil ont approuvé l’octroi d’une aide financière annuelle de 14 425 $ pendant deux ans pour la Ruche d’art, un atelier communautaire et culturel.

Finalement, une résolution a été adoptée pour que Saint-Georges rejoigne le mouvement Municipalités alliées contre la violence conjugale, un mouvement lancé en 2016 par le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.