Saint-René approuve deux soumissions pour son futur réseau d’égouts

La municipalité de Saint-René a fait un pas important en lien avec la construction d’un réseau d’égouts auprès de 65 maisons situées majoritairement sur la rue Principale, soit dans le périmètre urbain.

Lors d’une séance extraordinaire le 24 octobre, le conseil municipal a accepté à l’unanimité d’accorder le contrat à l’entreprise Giroux et Lessard Ltée pour une somme de 3,69 M$.

Un second contrat de 57 663 $ a été donné à la firme Englobe qui contrôlera la qualité des matériaux utilisés pour la construction du réseau.

Comme le projet est subventionné à 95 % par le gouvernement provincial, Saint-René devra attendre l’approbation de ces accords par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMROT) avant d’aller de l’avant.

«Ça fait déjà 15 ans qu’on travaille sur ce dossier. On espère que les travaux commenceront au printemps prochain», de dire le maire Jean-Guy Deblois.

Saint-René devait également avoir en main un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement et l’accord du ministère des Transports (MTQ). Ces deux autorisations ont été obtenues.

Prolongement impossible

Par rapport aux deux contrats, la municipalité s’était engagée à choisir les plus bas soumissionnaires. Pour celui de la construction, le MAMROT a obligé la tenue de soumissions pour les systèmes de traitement des eaux Bionest et Rotofix. Le second traitement était finalement le moins dispendieux.

Initialement, le projet misait sur un système de traitement des eaux par marais filtrant qui aurait permis un agrandissement facile par ajout de cellules.

Toutefois, le MAMROT a exigé que la municipalité s’intéresse à un autre type de technologie pour profiter des fonds publics. Québec ne subventionne pas non plus les égouts pour des terrains sans résidences.

«Le projet actuel nous permettrait d’ajouter sept ou huit maisons sans que ça cause un problème, mais on ne peut pas faire un plus grand prolongement. On va commencer par ce système-là et on verra ensuite si on peut faire un autre projet», mentionne Jean-Guy Deblois.

Le conseiller municipal Sylvain Veilleux souhaitait que la municipalité ajoute dans son plan un projet immobilier de 25 terrains sur la rue de la Fabrique. Celle-ci est située dans le périmètre urbain, mais ne contient aucune propriété pour l’instant.

«Si on ajoutait 25 résidences, ça coûterait entre 290 000 $ et 320 000 $. La facture serait payée à 25 % par toute la population et le reste par ceux qui profiteraient du système d’égouts», avait dit Michel Gilbert, directeur général de Saint-René, lors d’une séance d’information en mai dernier.

Sylvain Veilleux n’a pas souhaité commenter l’attribution des deux contrats, même s’il a voté pour ceux-ci.