Samuel Bruneau prend du mieux et reste positif

Malgré la gravité des blessures qu’il a subies alors qu’il luttait avec un ami à la Polyvalente de Saint-Georges le 25 novembre dernier (deux fractures de la colonne cervicale), l’état de santé de Samuel Bruneau s’améliore.

La mère de Samuel Bruneau, Nancy Lamontagne, a précisé que son fils n’était plus branché sur différentes machines et que son état va en s’améliorant. «Bientôt, il va pouvoir quitter l’hôpital pour commencer la réadaptation, d’ici la fin de la semaine ou la semaine prochaine, explique Mme Lamontagne. Il a de plus en plus de dextérité et parvient à toucher son nez en physiothérapie». Samuel doit tout de même tout réapprendre.

Les bras de Samuel fonctionnent, mais pas ses jambes et ses mains. «Il est très positif. Dans sa tête, il va revenir. Il dit qu’il va remarcher et n’aime pas qu’on dise qu’il est paralysé. Il ajoute toujours : pour le moment, je suis paralysé. Tous les professionnels de la santé le trouvent très motivé et toujours de bonne humeur», ajoute-t-elle. Le jeune homme combatif a une force de caractère incroyable pour passer par-dessus les épreuves tout en continuant de faire des blagues.

La population touchée

Mme Lamontagne affirme recevoir des témoignages de sympathies de partout, même de gens qu’elle ne connaît pas. «Les gens s’imaginent que c’est leur enfant et ils sont touchés par ce qui lui arrive. Je reçois beaucoup de messages de gens qui veulent amasser de l’argent pour lui de toutes sortes de façons», mentionne-t-elle.

C’est pourquoi un compte a été ouvert au nom de Samuel Bruneau pour les gens désirant faire des dons pour ses besoins futurs. Plusieurs équipements seront requis pour adapter la maison à sa nouvelle condition. Il est possible de faire un don dans le compte 20157-815-460717 ou de se présenter au comptoir des Caisses Desjardins du Sud de la Chaudière.

Une page Facebook intitulée «Soutien à Samuel Bruneau» a été créée pour tous les gens qui veulent organiser des activités de financement. Selon Mme Lamontagne, les demandes viennent de partout et cela commence à être complexe à gérer pour elle qui passe ses journées à l’hôpital avec son fils.

Même si la guérison sera longue et qu’il devra porter un collier cervical pour encore près de trois mois, Samuel Bruneau, ne baisse pas les bras et continue de foncer.