Six super-cliniques visées en Chaudière-Appalaches dont deux en Beauce
Le président-directeur général du Centre intégré de soins de santé et de services sociaux de la Chaudière-Appalaches (CISSS-CA), Daniel Paré, voit d’un bon œil la possible implantation de six super-cliniques sur le territoire afin de désengorger les urgences des hôpitaux d’ici 2018.
Selon le plan détaillé présenté le 25 avril dernier par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, la région disposerait de super-cliniques à Saint-Georges, Beauce-Nord, Thetford Mines et trois autres dans le grand Lévis.
«L’idée est bonne. Il faudra au minimum une vingtaine de médecins pour desservir les horaires étendus de chacune des super-cliniques. Ce n’est pas seulement au CISSS de les implanter, il faudra travailler en collaboration avec les médecins», souligne le président-directeur général de l’organisation.
Selon l’objectif ministériel, l’implantation des 50 super-cliniques à travers la province a pour but de donner un accès rapide aux services médicaux de première ligne à l’ensemble de la population et ce, principalement aux personnes non inscrites à un médecin de famille. Ce type d’établissement financé par le ministère devra offrir à la population des plages de 12 heures par jour et un minimum de 20 000 consultations annuellement. «Nous avons en Chaudière-Appalaches deux cliniques réseau (à Lévis) qui ressemblent à des super-cliniques. Nous connaissons le modèle et, effectivement ça marche, rapporte M. Paré. Cela vient compléter l’offre de services du milieu hospitalier.»
«Les groupes de médecine familiale (GMF) donnent déjà de bons services en région et il faudra voir la plus-value d’instaurer des super-cliniques dans les zones où pourraient avoir lieu ces projets», a ajouté M. Paré.
Soulignons qu’une super-clinique verra le jour en Chaudière-Appalaches à Saint-Nicolas d’ici la fin de de l’année 2016.
Pas de super-clinique en vue à Saint-Georges
En dépit de son futur déménagement dans un nouveau bâtiment à l’automne, le GMF de la Clinique familiale de Saint-Georges ne deviendra pas à court terme une super-clinique selon Dr Marc Dion.
Bien qu’il considère que le secteur de la 150e Rue pourrait s’avérer l’endroit idéal pour un tel projet, il ne s’agit pas de la priorité de son GMF composé de 12 médecins. De plus, Dr Dion estime que ce type d’établissement répondra davantage aux besoins des résidents des villes à forte densité comme Montréal que celles de la taille de la Beauce.