Festivités western de Saint-Victor: un redémarrage complexe mais grandement apprécié des festivaliers

Malgré la météo en dents de scie et un ring complètement inondé jeudi dernier, cela n’a pas arrêté les festivaliers de retourner aux Festivités western de Saint-Victor (FWSV), selon le président de l’organisation, Gabriel Cliche.

Il en convient, repartir un événement après deux ans d’absence n’a pas été facile. Malgré la présence de spectacles présentés toutes les semaines en 2021, il n’y avait pas eu de véritables festivités comme on les connaît.

Les amateurs étaient bien présents aux rodéos où pour la première fois les organisateurs ont dû refuser l’entrée à de nombreux festivaliers, le ring étant plein, explique Gabriel Cliche. « C’était la première fois en 43 éditions du festival que nous devions refuser des gens », précise-t-il.

D’ailleurs, l’organisation a dans ses cartons le projet d’augmenter le nombre de places assises autour du manège, ce qui permettra à 200 VIP et 200 spectateurs de plus d’assister aux différentes compétitions. « Nous voulons avoir des places numérotées pour les VIP. Nous n’avons pas eu le temps de mettre cela en place cette année, mais nous souhaitons que ce soit fait pour l’an prochain », ajoute le président.

Les activités comme la lutte de la NSPW ainsi que les nombreux spectacles ont aussi connu de très bons achalandages. Parmi les artistes présents, certains avaient été reprogrammés à l’horaire, eux qui devaient initialement présenter leur spectacle lors de l’édition 2020. C’était important pour les organisateurs d’honorer les engagements pris. Selon le président, les artistes ont de nouveau adoré leur présence à Saint-Victor.

« Pour la compétition de bûcheron, il y a eu plus de 600 personnes qui sont passées samedi après-midi, indique M. Cliche. Lors de mon arrivée sur le comité il y a cinq ans, c’est une activité que j’ai développée. Pour nous, il était important d’avoir une activité gratuite à l’extérieur du site afin que toute la population ait la chance de participer. »

Quant à la grande tire de chevaux canado-américaine, elle a attiré une audience comparable à celle de 2019, ce qui satisfait le président.

Un retour compliqué

« Redémarrer un festival après deux ans, c’est très difficile. C’est vraiment recommencer de A à Z », explique Gabriel Cliche. Il ajoute que du côté des bénévoles, le recrutement a été plus ardu cette année. « Plusieurs ont changé leurs habitudes lors des deux dernières années ou ne prennent plus leurs vacances au même moment ».

M. Cliche était à sa troisième année comme président des FWSV, mais à sa première comme président d’une édition complète. Il affirme être très satisfait de la présente édition. Il salue d’ailleurs le travail du comité organisateur. « Nous sommes une équipe jeune, impliquée et très bonne », conclut-il.