Surprise aussi dans Beauce-Sud
Le président du Parti Québécois dans Beauce-Sud, Alex Gagnon Lacroix, a été surpris de la démission de Pierre Karl Péladeau, comme l’a été toute la classe politique, lundi.
«Ici dans Beauce-Sud, on l’avait appuyé dans la course à la chefferie. On comptait sur lui. Mais on comprend qu’il ait choisi ses enfants plutôt que la politique», explique Alex Gagnon Lacroix. Selon lui, la politique d’aujourd’hui est énormément centrée autour du chef de parti qui se doit d’être partout. La conciliation travail et famille pour un chef de parti à l’horaire très chargé est difficile.
Pour M. Gagnon Lacroix, Pierre Karl Péladeau était un leader. «Il avait une chose en tête, il savait où il s’en allait. Ce n’était pas le genre de gars à abandonner et ça nous a surpris», ajoute-t-il. Même s’il le connaît peu, il avait confiance en sa détermination à faire un pays malgré les embûches.
Alex Gagnon Lacroix ajoute que même si ce n’est pas une bonne nouvelle pour le parti «quand un chef quitte à deux ans de l’élection, mais que le PQ existait avant PKP et qu’il continuera d’exister».
Le président du PQ dans Beauce-Sud estime que d’autres députés sauront prendre la relève de M. Péladeau. Cependant, M. Gagnon Lacroix souhaite que la course à la chefferie se fasse rapidement. «On ne peut pas prendre un an à choisir un nouveau chef», indique-t-il en terminant.