Sylvain Veilleux se fait voler une de ses pétitions

Conseiller municipal à Saint-René, Sylvain Veilleux a confirmé le vol d’une de ses deux pétitions demandant un agrandissement du projet d’implantation d’un réseau d’égouts à Saint-René.

Les documents se trouvaient au Resto-Parc 2000 et au Dépanneur Saint-René. Initialement, Sylvain Veilleux avait lui-même ramassé ces documents pour les déposer le 24 mai à une séance extraordinaire publique du conseil.

«Le dépôt n’était pas inscrit à l’ordre du jour. Comme je voulais que ça soit légal, j’ai remis les pétitions dans les commerces et fait une demande pour un dépôt le 6 juin à la réunion régulière du conseil», explique-t-il.

Or, la pétition du dépanneur est disparue sans laisser de traces entre les deux séances. Sylvain Veilleux avait quand même pris soin d’effectuer des photocopies des pétitions qui ont été acceptées pour dépôt lors de la séance du 6 juin. Selon celles-ci, 85 personnes appuyaient le conseiller dans ses démarches.

«Je ne veux pas partir en guerre ni accuser qui que ce soit. Le maire a dit le 6 juin que le projet n’est pas coulé dans le béton. Je pense qu’il faut commencer à négocier pour bonifier le projet», ajoute Sylvain Veilleux.

Estimée à 5,5 M$, la construction du réseau toucherait 65 maisons situées majoritairement sur la rue Principale, soit dans le périmètre urbain de la municipalité.

Dans le plan initial, Sylvain Veilleux et d’autres résidents aimeraient que la municipalité ajoute notamment un projet immobilier ainsi que de nombreux terrains vacants sur le territoire municipal.

L’implantation du système prévu est financée à 95 % par le gouvernement, mais Québec ne subventionne pas les égouts pour des terrains sans résidences.

C’est pourquoi le maire Jean-Guy Deblois tient d’abord à implanter un réseau pour les maisons visées, car la facture pour des maisons supplémentaires devrait être payée par les résidents de Saint-René.

«On attend toujours après un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement avant de savoir où on s’en va. Quand nous aurons plus de réponses, nous en informerons la population», mentionne M. Deblois.