Un Beauceron travaille à l’implantation d’une Communauté Cenacolo
Le Beauceron, Daniel Rodrigue de Saint-Benoît, fait partie d’un groupe qui veut implanter une maison de la Communauté Cenacolo au Québec.
Pour vous mettre en contexte, la Communauté Cenacolo a été fondée en 1983 en Italie par Sœur Elvira (Rita Petrozzi). Cette dernière s’était alors vu remettre les clés d’une maison abandonnée qu’elle ouvrira pour accueillir des jeunes aux prises avec divers problèmes de consommation. Comme le nombre de jeunes ayant besoin d’aide a augmenté rapidement, Sœur Elvira s’est rapidement rendu compte de la nécessité d’ouvrir d’autres maisons. Aujourd’hui, la communauté compte 64 maison dans 18 pays mais aucune au Canada.
Daniel Rodrigue a découvert cette communauté il y a deux ans. Il fait partie d’un groupe qui a l’intention d’ouvrir une maison, possiblement dans le secteur de Sainte-Anne-de-Beaupré à Québec. Le Beauceron a d’ailleurs séjourné dans une maison à Lourdes en France pendant une vingtaine de jours en septembre dernier afin de vivre l’expérience.
Les gens qui y séjournent vivent dans la prière et travaillent à la ferme, au jardin ou toutes autres tâches. «C’est une expérience de vie», nous explique M. Rodrigue. «C’est tout de même assez exigeant physiquement. J’ai perdu quelques livres».
La communauté compte sur les «dons de la Providence» pour se nourrir, obtenir des outils, etc. «La communauté ne compte sur aucune aide de l’État peu importe dans quel pays elle se trouve. Tout est basé sur les dons», affirme-t-il.
Selon lui, la maison de Québec pourrait voir le jour dès 2019. Après le passage au Beauceron à Lourdes, une délégation du Québec, représentée entre autres par Mgr Pelchat du diocèse de Québec, s’est aussi déplacée en Europe pour voir la possibilité d’implanter une telle maison au Québec.
Pour qui ?
La Communauté Cenacolo s’adresse aux personnes âgées de 18 ans et plus. Elle accueille des jeunes principalement aux prises avec des problèmes de toxicomanie (alcool, drogue, jeu). Les parents peuvent aussi accompagner leur enfant dans cette aventure.
La durée des séjours est d’environ trois ans mais chacun est libre de quitter lorsqu’il le veut. Le tout est gratuit mais chacun doit accomplir certaines tâches reliées à l’entretien de la maison ou encore de la ferme, du jardin, etc. Tout au long de son parcours, chaque jeune est accompagné par un ange-gardien pour veiller sur lui nuit et jour. L’ange-gardien est en fait un ancien car il n’y a pas d’intervenant social dans les maisons.
Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter Daniel Rodrigue par courriel à l’adresse daniel.rodrigue@live.ca.