Un comité de relance pour revoir les façons de faire

Les problèmes de dévitalisation dans la MRC des Etchemins ne datent pas d’hier et malgré l’aide gouvernementale qui est toujours présente, un comité de relance révise les pratiques établies.

Lors du caucus du Parti libéral du Québec (PLQ) la semaine dernière à Saint-Georges, le premier ministre Philippe Couillard a affirmé que les sommes de dévitalisation sont toujours disponibles et qu’elles seront intégrées au futur fonds de développement régional dans le prochain pacte fiscal. Ces sommes ne seront pas non plus séparées également, mais bien modulées selon le niveau de dévitalisation de la région.

Si M. Couillard est bien conscient que l’activité économique était différente dans Les Etchemins qu’ailleurs dans Chaudière-Appalaches. Il estime cependant qu’il y a aussi des possibilités.

Selon la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien, certaines situations présentes dans Les Etchemins ne datent pas d’hier. Elle affirme qu’un comité de relance se questionne actuellement pour savoir si les différents acteurs du milieu donnent leur maximum. «On va regarder dans chacun des domaines qui nous concernent, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Je vais prendre un exemple, le cas d’une municipalité où des gens veulent développer autour d’un lac où il n’y a personne un site de villégiature et on a dit que ce n’était pas une bonne idée parce que de commencer à gérer ça, ce n’est pas facile. Ce sont des gens qui ont de l’argent privé et qui ont envie d’investir et l’investissement privé, c’est ce qui crée la richesse. Donc nous, est-ce qu’on fait toujours le maximum ?», se questionne Dominique Vien.

Selon elle, pas toujours et c’est pour cette raison que le comité de relance va revoir les façons de faire en collaboration avec les élus. «Je trouve que c’est un signe de maturité et de très bon augure», estime la femme politique.

Quant à Philippe Couillard, il ajoute que, oui, certaines réponses peuvent venir du gouvernement, mais que l’initiative locale est importante, car «c’est vous qui connaissez le mieux votre région».