Une partie de l’île Pozer s’érode à Saint-Georges

Les berges situées entre le pont et les passerelles, à Saint-Georges, s’érodent depuis au moins quelques années. Robert Thibodeau, un citoyen de l’endroit est venu s’enquérir de la situation lors de la séance du conseil du 24 septembre.

«Après chaque débâcle, on voit que l’eau gruge les berges. Je le remarque depuis au moins deux ans. […] Les arbres qui sont du côté est sont sur le point de tomber. Il y a même le canotier et l’Homoiseau qui sont sur le point de tomber», s’est-il adressé aux conseillers.

Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, affirme être au courant de la situation. «Nous avons justement eu une rencontre à ce sujet la semaine dernière. Il y a des endroits pires que d’autres. Les demandes ont été effectuées. Nous avons prévu ça à l’automne prochain», a répondu M. Morin.

Des repères ont été installés à différents endroits, tant sur l’île Pozer que le long des deux rives de la rivière Chaudière. «C’est ce secteur qui urge pour ne pas que les sculptures soient inondées», ajoute le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.

Selon ce dernier, l’érosion est plus importante au niveau de la rive sud-ouest de l’île Pozer. «La rivière a grugé deux mètres de terrain à cet endroit. C’est à cet endroit que le courant arrive. Il faut donc protéger cette pointe-là», précise-t-il.

La solution envisagée est d’y installer des pierres pour limiter les dégâts. «Nous prévoyons faire l’empierrement en 2019, après avoir obtenu un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement, car il y a des périodes de travaux que l’on doit respecter. Ça, c’est la partie plus urgente», détaille M. Poulin.

Les berges des côtés est et ouest sont aussi surveillées par la ville. «Il va y avoir éventuellement des travaux de stabilisation de berges si le Ministère nous l’y autorise», conclut-il.