Une plante envahissante présente en Beauce

Reconnue comme une plante envahissante, la Renouée du Japon se retrouve à différents endroits en Chaudière-Appalaches, dont en Beauce.

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a signalé la présence de la Renouée du Japon à Beauceville et Scott.

Dans le cas de Beauceville, cette espèce vivace se trouve dans une haie d’environ dix mètres par cinq mètres entre l’entrée principale d’une résidence et la 46e Rue, près de l’avenue Lambert.

À Scott, sa présence a été confirmée dans un massif de plants entre la route 171 et la rivière Chaudière. Les plants se trouvent au long du fossé de drainage de la route, mais ne semblent pas se rendre à la rivière.

«Le contrôle de la Renouée du Japon nécessite des interventions et des suivis répétés et soutenus. S’il y a des colonies à proximité, une inspection rigoureuse permet d’intervenir rapidement et de limiter son établissement», précise Clément Falardeau, relationniste pour le MDDELCC.

Deux propriétaires

Le secteur où pousse la Renouée du Japon à Beauceville touche deux propriétés privées appartenant à Éric Latulippe et Jean A. Rhéaume.

Ayant déjà vu un reportage télévisé sur la Renouée du Japon, Éric Latulippe savait que des plants poussaient sur sa propriété. Il n’est pas alarmé par la présence chez lui de cette espèce pouvant nuire aux autres plantes et arbres.

Il faut spécifier que la Renouée du Japon est sans danger pour l’être humain. Elle est d’ailleurs cultivée en Asie pour ses propriétés médicinales.

«Ça me dérange pas vraiment, car ça fait longtemps que c’est là (46e Rue). Même si on l’arrache, ça repousse l’année d’après parce que ça a des racines très profondes. Au moins, ça part de zéro quand le printemps revient», stipule-t-il.  

Jean A. Rhéaume avait déjà observé des plants de Renouée du Japon sur son terrain. Ne sachant pas le nom de cette espèce et ses caractéristiques avant d’être joint par le journal, il a tenté de s’en débarrasser à maintes reprises.

«Je voyais que c’était une plante envahissante. Je les coupais avant de les brûler avec un feu fermé. J’étais pas au courant de tous les détails sur cette plante et je vais demander des informations au ministère de l’Environnement», mentionne ce dernier.

Ailleurs en Chaudière-Appalaches, des plants ont été signalés dans les secteurs de Thetford Mines, Saint-Gilles, Saint-Agapit, Lévis, Saint-Charles, Cap-Saint-Ignace, Saint-Jean-Port-Joli et L’Isle-aux-Grues.

Une carte interactive avec des détails sur chaque point d’observation peut être consultée au http://bit.ly/1GxFOXY.