Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité
Maxime Bernier estime que la politique étrangère actuelle du Canada doit être revue de fond en comble, car elle prône des interventions inefficaces tout en gaspillant l’argent des contribuables.
Candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur, Maxime Bernier veut que le Canada travaille en étroite collaboration avec ses alliés pour assurer la paix et la sécurité. Ceci comprend la lutte contre le terrorisme islamique radical.
En contrepartie, notre pays doit éviter les conflits étrangers où il n’a aucun intérêt stratégique.
«Les libéraux ont annoncé qu’il enverrait 600 soldats canadiens et dépenserait un demi-milliard de dollars pour une mission de maintien de la paix en Afrique. Le Canada n’a aucun intérêt stratégique dans cette région. Les conflits n’ont aucun impact sur notre sécurité et il n’est même pas clair qu’il y a une paix à maintenir», rappelle Maxime Bernier.
Celui-ci veut également la poursuite du bilan canadien sur le plan de la libéralisation des échanges commerciaux avec le plus grand nombre de pays.
«C’est non seulement la meilleure façon d’assurer notre prospérité, mais aussi d’aider d’autres pays à se développer et à s’enrichir, et à assurer un monde plus pacifique», croit le député beauceron.
Aide internationale
Un gouvernement conservateur dirigé par Maxime Bernier passerait en revue les cinq milliards de dollars que le Canada dépense chaque année pour des programmes d’aide internationale.
«Nous allons recentrer cela sur l’aide humanitaire de base pour lutter contre les crises sanitaires mondiales et pour répondre à des situations d’urgence comme les catastrophes naturelles et les conflits majeurs», mentionne celui-ci.
Le Parti conservateur éliminerait les programmes aidant d’autres pays à développer leur économie.
«Certaines communautés des Premières Nations au Canada affichent des niveaux de pauvreté et ont des services de base comparables à ceux de pays du tiers monde. Il y a des familles pauvres chez nous payant des impôts sur leurs modestes revenus. Au lieu d’envoyer des milliards de dollars à d’autres pays, nous devrions utiliser cet argent pour réduire le fardeau fiscal ou aider les Canadiens dans le besoin», pense Maxime Bernier.
Comme ancien ministre des Affaires étrangères, il a aussi constaté que les membres de l’establishment des relations internationales ont des priorités très différentes comparés aux Canadiens ordinaires.
«Nous n’allons pas essayer de plaire à l’establishment bureaucratique et aux Nations Unies, une organisation dysfonctionnelle qui concentre de manière disproportionnée ses activités sur la condamnation d’Israël comme s’il était la source de la plupart des conflits dans le monde», conclut-il.