Une soirée à la découverte des sans-abri à Saint-Georges
Le 21 octobre au soir s’est tenue la 15e édition de la Nuit des sans-abri de Saint-Georges dans la cour arrière du Bercail. L’organisation a accueilli plus de 150 personnes lors de cet événement mettant de l’avant la réalité des itinérants de la région.
Selon Émilie Vachon, agente de liaison au Bercail, l’activité de sensibilisation a été une réussite sur toute ligne. En raison de la pandémie, il s’agissait d’une première édition tenue en format original depuis plusieurs années. L’an dernier, le tout avait réalisé en virtuel.
« On est vraiment content de ce que l’on a organisé. Les gens répondent présents encore cette année. C’est beau de voir la population soutenir nos itinérants le temps d’une soirée. La présence du duo Luc et Marie-Jo, pour l’ambiance de la soirée, est très importante. Ils sont avec nous depuis plusieurs années », indique celle qui est également intervenante au Bercail.
L’objectif de cette soirée est de sensibiliser la population à l’itinérance et de poser un geste de solidarité envers les sans-logis beaucerons. Plusieurs personnes, itinérantes ou non, participent à cet événement pour diverses raisons. C’est entre le cas d’Olivier qui a vécu l’itinérance pendant plusieurs années et qui souhaite supporter les gens qui vivent aujourd’hui cette dure réalité.
« On trouve ça important de sensibiliser nos enfants. Même si les itinérants sont peu visibles en Beauce, c’est important de montrer qu’ils existent et de poser un geste de soutien le temps d’une soirée », a pour sa part indiqué Florence, participante la soirée pour une huitième fois.
Cette réunion annuelle s’est tenue en simultané partout au Québec. Il s’agissait de la 33e édition provinciale de la Nuit des sans-abri. Près d’une quarantaine de municipalités du Québec ont participé à l’événement.
« C’est important de tenir un événement de la sorte une fois par année. L’itinérance, ce n’est pas un sujet qui est discuté et mis l’avant souvent dans l’année. Ce n’est pas un sujet toujours sexy à parler, mais c’est important de sensibiliser la population », conclut Mme Vachon.