Ville de Saint-Georges est proactive en matière de prévention incendie
Le Service d’incendie de Saint-Georges fait davantage de sensibilisation depuis que le coroner Philippe Nobecourt sur le décès d’un locataire lors d’un incendie du 7 février 2014. Un rapport a d’ailleurs été présenté aux membres du conseil le 9 novembre dernier.
Le chef du Service d’incendie de la Ville de Saint-Georges, Sylvain Veilleux, explique que certaines des recommandations exprimées par le coroner Nobecourt démontraient une certaine méconnaissance du travail accompli par son Service auprès de la population.
«Nous avons aussi notre programme de pompiers de quartier pour la prévention. Nous avons embauché un premier préventionniste en 2008 et au début de l’année 2014, nous avons embauché un deuxième préventionniste. Seulement l’an dernier et cette année, nous avons visité tous les blocs où les risques d’incendie sont plus élevés», assure le directeur du Service.
«Nous pouvons toujours nous améliorer, mais je crois que nous sommes pas mal sur la coche là-dessus», ajoute M. Veilleux. Saint-Georges a même inauguré son centre de formation récemment.
Dans son rapport, le Dr Nobecourt demandait à la Ville le déclenchement systématique du protocole hospitalier lors d’un incendie. Selon M. Veilleux, cette recommandation sera appliquée à la lettre lors des futures interventions selon un rapport déposé il y a trois semaines au conseil municipal.
Un travail de longue haleine
Dans la dernière année, les préventionnistes ont d’ailleurs fait le tour de tous les immeubles, mais le suivi des recommandations de ces derniers n’est pas pris au pied de la lettre par les propriétaires. «C’est un travail de longue haleine», explique M. Veilleux.
Parfois, certains propriétaires, où il y a beaucoup de rotation de locataires, hésitent à dépenser de l’argent en prévention en raison de situations fâcheuses. «Il y a certains propriétaires qui font mettre des détecteurs de fumées et des extincteurs. Certains vident les extincteurs et se font faire des mauvais coups. D’autres arrachent le détecteur dans la journée ou partent avec le détecteur de fumée lorsqu’ils quittent. Je comprends que c’est frustrant et que c’est difficile d’avoir la collaboration des propriétaires dans certaines de ces circonstances», conclut M. Veilleux.
Notons que le rapport évoque aussi la possibilité d’adoption d’un nouveau règlement municipal pour la prévention en 2016.