Chronique Association bénévole Beauce Sartigan : Je te sens distant

J’ai envie de lui dire « Je suis là, en face de toi. Il y avait une connexion entre nous. Aujourd’hui, je te sens loin, distant, et j’en souffre. » Madame Rose

Être vraiment « en lien » avec une autre personne, c’est rare. Être en « communion » est encore plus fort. Quand cette connexion qu’on a connue semble disparaître, la souffrance est intense.

Parfois, la distance naît de votre côté de la relation. Vous avez sur le cœur une émotion, une idée, un reproche, mais vous ne le dites pas car « ce n’est pas le moment » ou « je ne sais pas comment le dire »? L’élan de la relation est coupé par ce « non-dit ».

Votre besoin n’est sans doute pas de trouver un coupable à vos peines, mais que l’autre vous écoute et, si possible, vous comprenne. Mais l’autre ne pourra pas vous écouter si vous ne parlez pas, sans l’accuser. La connexion dépend de vous deux.

Si c’est l’autre qui ne veut pas s’ouvrir à vous, et brise ainsi la communication, le pardon unilatéral est l’outil magique pour renouer le lien. Au fond de vous-même, pardonnez. Et recommencez souvent. Ce pardon unilatéral vient avec la déception qu’il ne soit pas mutuel et, par conséquent, il faut « repardonner » régulièrement pour ne pas envenimer cette blessure.

Des problèmes physiques et mentaux divers peuvent rendre la communication verbale impossible. Mais avec ou sans parole, le regard, les gestes, le toucher, la volonté de présence et d’attention permettent de communiquer.

La solitude ressentie est une souffrance parce que vous désirez la communion. Quel beau désir, qui peut vous enligner toujours plus sur votre vérité profonde, pour trouver l’union à d’autres niveaux que ceux qui vous manquent aujourd’hui!

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Mariam Bosquart
Intervenante à l’Association bénévole Beauce Sartigan
#TousProchesAidants
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