François Morin : maire de Saint-Philibert

PORTRAIT. Saviez-vous que le maire de Saint-Philibert a traversé le Canada en voiture ? Saviez-vous que M. Morin est habile dans les travaux manuels ?

François Morin est né le 30 mai 1971, à Saint-Prosper, et a deux frères et deux sœurs. Son père était copropriétaire d’un commerce en réparation d’appareils ménagers et sa mère était femme au foyer (après avoir travaillé dans une entreprise de couture). Enfant, il avait la réputation d’être tranquille mais c’était mal le connaitre. « Je faisais faire les mauvais coups par les autres », avoue-t-il aujourd’hui.

Il est père de trois enfants, une fille et deux garçons, issus d’une relation précédente. Il partage sa vie avec sa conjointe Marie-Claude Paradis. 

Parcours scolaire

M. Morin a fait ses études primaires et secondaires à Saint-Georges. Il a obtenu un diplôme d’études collégiales (D.E.C.) en technique de génie mécanique au Cégep de Sherbrooke. Il détient également un baccalauréat en génie mécanique de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal et un certificat en pédagogie de l’Université Laval.

Parcours professionnel

Dès la sortie des classes, il est retourné à l’école mais cette fois-ci à titre d’enseignant. « Je connaissais un gars qui m’a dit qu’ils cherchaient du monde au CIMIC », se souvient-il. Aujourd’hui, il enseigne l’électromécanique et la mécanique industrielle au Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC).

M. Morin, après avoir vécu dans d’autres régions de la province, est revenu s’installer à Saint-Philibert en 2000. Il a décidé de devenir conseiller municipal à la suite de l’incendie qui a détruit l’église du village. « Il y avait des projets à des coûts exorbitants et je trouvais que ça n’avait pas de sens », déclare-t-il. Quelques années plus tard, en 2018, le politicien remporte le siège de maire de Saint-Philibert par acclamation.

Un homme de défis

Le Beauceron adore relever les défis et devenir maire était l’un d’eux. Une autre manière de se challenger se situe dans son habileté avec les travaux manuels. Il a notamment créé un espace de détente autour d’un foyer avec des charpentes en bois et des télésièges.

Plus jeune, il a traversé le Canada (aller-retour) avec sa voiture. Même s’il se considère plus cartésien dans son raisonnement, il a tout de même fait de la lecture sur la croissance personnelle. François Morin est fier d’avoir repris la maison de son père afin de la rénover et de la préserver pour qu’elle demeure dans sa famille. « Mon grand-père a été maire de Saint-Philibert dans le passé », souligne-t-il fièrement.