Un hommage à deux bénévoles dans le cadre du 50e de l’Expo Saint-Prosper
L’Exposition Saint-Prosper honorera deux bénévoles lors d’un souper retrouvailles qui réunira d’anciens bénévoles, duchesses et membres du comité organisateur.
Hilaire Poulin et Noël Quirion cumulent à eux deux plus de 60 années d’expérience. M. Poulin a été le secrétaire-trésorier de la Chambre de commerce de l’est de la Beauce, qui chapeautait l’événement, de 1969 à 1994. Pour sa part, M. Quirion s’occupe de tout le système électrique nécessaire depuis une quarantaine d’années.
Les deux hommes ont été agréablement surpris lorsqu’ils ont su que leur contribution au fil des ans allait être soulignée en cette année qui marque le 50e anniversaire de l’Expo. «Je me suis demandé pourquoi moi. Je ne faisais qu’écrire. Il y en a d’autres qui ont fait bien plus que moi, moins longtemps, mais beaucoup plus», raconte M. Poulin.
Malgré leur étonnement, les bénévoles ont accepté cette marque de reconnaissance. «On prend ça comme un velours. C’est une belle marque d’appréciation», mentionne M. Quirion. «On n’a jamais fait ça pour les fleurs», renchérit M. Poulin.
Cependant, le travail d’équipe est ce qui a fait le succès de l’Expo depuis 50 ans. «Tout le monde est important dans l’Expo. Nous avons chacun notre petite “job” à faire», estime M. Quirion.
Un peu d’histoire
La Chambre de commerce avait lancé l’Expo en 1969 pour créer des activités et amener du financement. C’est au début des années 1970 que l’événement a pris de l’ampleur avec l’arrivée des duchesses. En 1975, les organisateurs avaient fait venir des avions-citernes. «La démonstration avait attiré beaucoup de monde», se rappelle M. Poulin.
C’est aussi cette année-là que le premier spectacle de musique a été présenté. «Nous avions engagé Charlotte Boucher», précise-t-il.
Noël Quirion s’est joint au groupe de bénévoles dans les années ’80 à la demande de son frère, Alain, qui était alors le vice-président de la Chambre de commerce. «Le président de l’époque, Yvon Loignon, et lui m’avaient demandé de monter le système électrique», se souvient-il.
Au départ, il devait passer les fils électriques dans les hauteurs de l’aréna à partir d’une échelle. Puis, des tuyaux ont été installés, ce qui permettait de laisser les fils en place. M. Quirion devait quand même monter dans une échelle pour les descendre lorsque venait le temps de préparer l’Expo. «À un moment donné, ils m’ont gâté, ils m’ont apporté un “lift”», se remémore-t-il.
L’argent amassé lors de l’Expo a permis de financer plusieurs projets au fil du temps. La Chambre de commerce avait notamment fourni 34 000 $ pour asphalter le stationnement de l’aréna. Elle a aussi acheté des chandails pour les équipes de hockey mineur et remis plusieurs bourses étudiantes.