Un homme sauve son collègue chez BID Group Technologies
Le 8 juillet dernier, François Fillion a pratiqué la manœuvre de Heimlich sur son collègue, Michel Veilleux, alors que celui-ci s’étouffait.
Ce jour-là, tout se déroulait comme à l’habitude à l’usine Comact à Saint-Georges, qui fait partie de BID Group Technologies. À l’heure du dîner, tous les deux se sont rendus à la cafétéria pour manger leur repas.
En mangeant, M. Veilleux a commencé à s’étouffer. « J’ai essayé de me racler la gorge, mais ça ne bougeait pas. Je commençais à ne pas trouver ça drôle », raconte-t-il.
M. Fillion, qui était assis à côté, l’a immédiatement remarqué. Il a essayé de lui administrer la manœuvre de Heimlich à deux reprises pendant qu’il était assis avant de l’aider à se lever. Après quatre nouveaux essais, les voies respiratoires de M. Veilleux étaient dégagées. « J’ai agi sous l’effet de l’adrénaline. Il n’y avait pas de temps à perdre », soutient M. Fillion.
Ce fut un soulagement de pouvoir respirer normalement à nouveau pour M. Veilleux qui a remercié son sauveur. Celui-ci a tout de même été amené à l’hôpital pour un examen de ses côtes.
Dans les semaines qui ont suivi, l’entreprise a souligné le geste de M. Fillion en lui remettant une plaque en présence du vice-président à la fabrication, Simon Grondin, de la directrice aux ressources humaines, Pierrette Labbé, du directeur régional de la production, Martin Fecteau et du directeur de l’usine, Nelson Berthiaume.
Pour l’entreprise, il était important de souligner les bons coups. « L’intervention de François était digne d’un vrai secouriste. Il a appliqué toutes manœuvres calmement », a souligné M. Berthiaume, qui était présent lors de l’incident.
Ce fut une belle surprise pour M. Fillion qui ne s’y attendait pas du tout.
Malgré l’urgence de la situation, les deux hommes ont su garder leur calme. « Ça ne servait à rien de paniquer. En gigotant trop, j’aurais manqué d’air encore plus rapidement. Je me suis dit que quelqu’un allait réaliser que je n’allais pas bien », décrit M. Veilleux.
C’est exactement ce qui est arrivé avec la réaction rapide de M. Fillion.
Un souvenir marquant
Même s’il n’avait pas la formation de secourisme, M. Fillion avait toujours été attentif à ce qu’il fallait faire en pareille situation. « Quand j’étais jeune, mon père s’était étouffé. Il avait réussi à se sauver lui-même avec une planche fixée entre deux arbres. Depuis, je suis toujours resté attentif à ce qu’il fallait faire dans une telle situation », raconte M. Fillion.