Un piano urbain extérieur fait son entrée à Saint-Georges
À l’instar de plusieurs grandes villes, Saint-Georges possède maintenant son piano urbain, accessible gratuitement 24h sur 24 pour toute la période estivale.
«Ce que l’on veut, c’est d’offrir un piano accessible à toute la communauté. Ce piano vous appartient. N’hésitez pas à vous l’approprier et ne soyez pas gênés de l’utiliser», souligne Olivier Duval de la Compagnie du Shack.
Cet organisme à but non lucratif travaille au développement et au rayonnement de la Beauce par l’implication de ses membres. «On effectue des campagnes de financement et on soutient par la suite des projets social, culturel ou environnemental», explique le président de la Compagnie du Shack, Christian Doyon.
Le piano est un don de Jacques Brousseau. Avec l’aide du Conseil économique de Beauce et de la Ville de Saint-Georges, le projet a pris son envol. «La Ville de Saint-Georges a embarqué tout de suite. On ne pensait pas avoir autant d’aide de leur part», ajoute Marie-Claude Mercier, la trésorière de la Compagnie du Shack.
«Notre projet appartient à la population», s’entendent tous pour dire les membres de la Compagnie du Shack.
«Ça vient embellir le centre-ville et on veut que les gens en prennent soin», souligne pour sa part Carole Paquet, la directrice du Service des Loisirs et de la culture à la Ville de Saint-Georges.
Les organisateurs de ce projet demandent toutefois à la population de toujours remettre la housse de protection après avoir joué afin de protéger l’instrument des intempéries. La Compagnie du Shack s’occupera de l’entretien du piano et l’accordement de celui-ci. En hiver, le piano sera déménagé à l’intérieur.
Une œuvre signée Maheux-Mercier
Le duo de sculpteurs de Saint-Georges, Jean-François Maheux et Nadia Mercier, ont eu la tâche de s’occuper du piano, vieux de 101 ans. Celui-ci a été entièrement démonté et renforcé. «Ce qu’on voulait, c’était d’attirer les gens. Quand on a vu l’intérieur, on s’est dit qu’il fallait montrer le mécanisme aux gens. L’idée d’un piano public est de rendre la musique accessible. On voulait rendre ça éducatif et voir le fonctionnement de l’instrument», explique Nadia Mercier.
L’extérieur du piano a été peint en rouge. «On aimait aussi le côté vieillot et tape à l’œil. Comme c’est un piano central, on a donc joué avec l’extérieur un peu. Des engrenages ont été intégrés à l’arrière du piano.
Après la cérémonie, plusieurs citoyens se sont approprié le piano et ont joué quelques airs.