Une centenaire à la Beaucevilloise

Le 17 janvier, Régina Drouin célébrait ses 100 ans. Quelques membres de sa famille étaient rassemblés à la salle à manger du Domaine de la Beaucevilloise pour partager un bon repas avec la nouvelle centenaire.

Mme Drouin s’est mariée à 22 ans et a eu 16 enfants. Elle en a également élevé un autre et a perdu deux bébés. Avec les années, la famille s’est agrandie et aujourd’hui, Mme Drouin a 19 petits-enfants et 18 arrières-petits-enfants.

Toute sa vie, elle a travaillé sur une ferme dans le rang Saint-Joseph à Beauceville avec son mari, Armand Drouin. Selon elle, le succès de sa longévité est simple: travailler sans se lamenter. Une phrase qu’elle a répétée souvent si l’on se fie aux membres de la famille rassemblés pour l’occasion.

En ayant vécu sur une terre, il est évident que le travail ne manquait pas, 7 jours sur 7, et les heures étaient longues, explique la dame.

Régina Drouin est très pieuse et Dieu a une place spéciale dans son cœur et dans sa vie. Mme Drouin vient d’une famille de huit enfants et a perdu sa mère au jeune âge de quatre ans.

Mme Drouin a également un autre truc pour expliquer son âge vénérable. Selon son fils Denis, elle prend son petit verre de brandy tous les matins. «Même le médecin lui a dit de continuer. Elle est très en forme, elle ne prend qu’une seule pilule», affirme-t-il. Il semble également qu’elle ait beaucoup apprécié, toute sa vie durant, les sandwichs aux concombres, mais pas les gros, les petits légumes, ils sont meilleurs selon elle.

Mme Drouin a reçu la visite du député de Beauce-Nord, Luc Provençal pour son anniversaire.
Certificat de l’Assemblée nationale

Le député de Beauce-Nord, Luc Provençal, était présent lors de son dîner d’anniversaire afin de lui remettre un certificat de l’Assemblée nationale. Il avait également pris soin d’amener un petit cadeau, une couverture de l’Assemblée nationale, qu’il a remise à Mme Drouin.

Elle a vécu beaucoup de changements dans les 100 dernières années. Ce qui la marque le plus, c’est la façon dont sont élevés les enfants de nos jours. «Aujourd’hui, ce sont les enfants qui bossent leurs mères et non l’inverse», affirme-t-elle.

Le dîner s’est conclu par un gâteau de fête que toute la grande tablée a pu déguster avec elle.