Une huitième Nuit des sans-abri pour sensibiliser à l’itinérance
N’importe quelle personne pourrait, par un concours de circonstances malheureuses, se retrouver en situation d’itinérance, de pauvreté, de désaffiliation sociale ou de détresse et c’est pour sensibiliser la population à ces problématiques que la huitième Nuit des sans-abri sera présentée à Saint-Georges le 21 octobre prochain.
Personne n’est à l’abri, selon l’agent de liaison de Au Bercail, Tommy Poulin. L’itinérance et la pauvreté sont de plus en plus présentes dans la société. Bien que l’alcoolisme, la toxicomanie, les problèmes de jeu et la maladie mentale peuvent contribuer à l’itinérance, d’autres problématiques comme le nombre élevé d’emplois précaires, l’augmentation des séparations amoureuses et la hausse du coût de la vie ont pris de l’ampleur.
L’événement a pris naissance en 1989 et depuis, plusieurs centaines de personnes aux quatre coins du Québec passent la soirée et une partie de la nuit dehors en signe de solidarité et pour vivre concrètement les conditions précaires des gens qui y sont confrontés.
Depuis huit ans, Au Bercail participe à la Nuit des sans-abri, une soirée axée sur un accueil chaleureux et inconditionnel, le vendredi 21 octobre dès 18h dans le stationnement situé devant le Centre sportif Lacroix-Dutil. Ce geste se veut symbolique et significatif pour favoriser la prise de conscience collective d’une réalité difficile. «Nous qui comblons nos besoins essentiels dans le confort et l’intimité de notre foyer, soyons conscientes des personnes qui nous entourent et qui n’ont pas cette chance», mentionne M. Poulin par voie de communiqué.
Tout au long de la soirée, l’équipe d’intervenant du Bercail et des bénévoles offriront de la soupe et du café afin de réchauffer tous ceux qui seront devant le brasero, symbole de la Nuit des sans-abri.