Berthe Bisson aide à décorer le présent avec le passé
Il y a 14 ans, Berthe Bisson a transformé sa passion des antiquités en un métier où elle déniche et vend des objets anciens remontant aussi loin que la fin du 19e siècle.
Elle s’est intéressée au domaine antiquaire à l’adolescence. En compagnie de ses sœurs, Berthe Bisson adorait visiter des antiquaires et musées.
«J’aimais l’idée de mettre en valeur des objets du passé. Les meubles n’étaient pas faits en série. Chaque produit était unique. Je me souviens aussi que j’étais fasciné par la vaisselle en porcelaine rose ou verte de mes grand-mères Clara et Élise», mentionne-t-elle.
Berthe Bisson a d’abord acheté des antiquités à titre personnel pour sa maison. Elle aimait également travailler avec le public.
Ayant été notamment agente immobilière et propriétaire d’hôtels, Berthe Bisson possède le Gîte la Sérénade à Saint-Georges qui est aussi sa résidence. C’est là qu’elle a ouvert Antiquité chez Berthe en 2002 alors que son gîte existait depuis plusieurs années.
«Les gens qui venaient chez moi étaient fascinés par mes antiquités. J’ai ouvert une boutique pour partager le vécu de nos ancêtres. J’ai beaucoup de contacts et j’achète des objets avec un style et non pas des vieilleries sans aucune valeur», confirme Mme Bisson.
Volet touristique
Soucieuse de partager sa passion à plus grande échelle, Berthe Bisson achète un vieux hangar en bois sur la route 173 à Notre-Dame-des-Pins. Ce lieu deviendra Antiquités au Vieux Hang’Art en 2010.
«Je voulais une autre boutique près d’un lieu où ça circulait beaucoup pour attirer les touristes. J’ai adoré l’authenticité de ce bâtiment. Ça m’a permis de faire découvrir d’autres belles trouvailles», de dire Mme Bisson.
Le journal a visité cette boutique qui est une machine à voyager dans le temps entre les décennies 1890 et 1950. Au-delà des meubles et de la vaisselle, Berthe Bisson a mis la main sur des objets comme des lampes, jouets, cadres et même un gramophone en parfait état de marche.
En plein été, on y retrouve même une section de Noël. Des objets religieux sont aussi disposés à différents endroits, dont un prie-Dieu et un ensemble pour réaliser l’extrême-onction auprès des mourants.
À son gîte, Berthe Bisson a déjà vendu des portes de monastère. Il y a également des portes de confessionnal, mais celles-ci ne sont pas à vendre. «J’ai même déjà eu des bancs d’église», se souvient-elle.
Si Berthe Bisson ne voit pas ses commerces comme des musées, elle invite quand même la population à venir faire un tour afin de peut-être acheter des morceaux de souvenirs.
On peut en savoir plus en visitant le www.antiquitesauvieuxhangart.com et le www.antiquitechezberthe.com.