De coiffeur à trapéziste pour le Cirque du Soleil

Depuis sa sortie de l’école de cirque de Verdun en 2009, les contrats se succèdent, tout autour du globe, pour le trapéziste de Saint-Benoît-Labre, Guillaume Blais.

Depuis le début de sa carrière, Guillaume Blais a un rêve. Celui de participer à un spectacle du Cirque du Soleil. C’est maintenant chose faite avec son dernier contrat pour le spectacle Paramour du Cirque du Soleil présenté sur Broadway à New York, plus précisément au Lyric Theater, le deuxième plus gros théâtre dans ce secteur.

Pour l’artiste de 32 ans, qui avait étudié en coiffure, la piqûre des arts du cirque, il l’a eue alors qu’il travaillait à faire les perruques au Cirque du Soleil à 21 ans. Il a foncé et a rattrapé le temps perdu, a gradué de l’école de cirque et possède un DEC en danse. Tour à tour, il a posé ses valises dans plusieurs pays dont l’Angleterre, la France, l’Espagne, le Japon, la Thaïlande, la République Tchèque et bien plus. Il a voyagé dans une trentaine de pays.

Son plus récent contrat fait de lui un remplaçant pour le spectacle Paramour jusqu’au 15 janvier avec possibilité d’être renouvelé à long terme. «On est un trio de trapèze, deux gars et une fille. C’est un numéro de huit minutes et demie. Normalement, un numéro c’est environ six minutes alors c’est plus difficile physiquement», explique Guillaume Blais.

Projets d’avenir

Même s’il ne songe pas encore à arrêter de faire de la scène, Guillaume Blais aimerait revenir plus souvent en Beauce peut-être pour y développer quelque chose. «Je suis prêt à partager mes connaissances et faire découvrir les arts du cirque. Il n’y a pas d’âge pour le cirque», explique celui qui a un pied-à-terre à Barcelone.

Il a aussi commencé à écrire un spectacle avec Valérie Roy de Saint-Éphrem. «On développe le projet. Ça s’appelle Le Placard. Dans un futur assez rapproché, j’aimerais faire une résidence de création. On travaille l’écriture, mais il faut prendre le temps de monter le dossier pour les demandes de subvention et mettre le truc plus en place», souligne l’artiste.

Il songe aussi pour son futur à rester dans le milieu du cirque, mais à effectuer possiblement un changement de direction. «J’aimerais peut-être acheter un mini-théâtre pour encourager les arts du cirque. Montréal est la capitale du cirque, mais il n’y a pas de job, pas de demande et pas assez d’endroit pour présenter des spectacles de cirque. En plus de faire découvrir les arts du cirque au public, ça pourrait donner des opportunités aux artistes d’ici». Ce projet, il le mijote avec une amie avec qui il a fait l’école de cirque, Rosalie Beauchamp.