Dominick Trudeau expose ses crèches inusitées à Saint-Georges
Les crèches symbolisent bien plus que la religion pour le metteur en scène bien connu au Québec, Dominick Trudeau, mais bien une passion transmise par son paternel. Depuis le 1er décembre, la population peut admirer l’exposition spéciale Les crèches de mon père au centre culturel Marie-Fitzbach de Saint-Georges.
Ayant hérité de 200 crèches de son père à sa mort au début des années 2000, M. Trudeau a continué cette quête de la folie, la magie et même l’inédit. Il a même écrit un livre Joyeuses crèches en 2014 dans lequel il présente sa passion et sa collection. «J’ai désormais plus de 700 crèches provenant encore d’une quarantaine de pays du monde entier. Mon exposition est cédulée jusqu’en 2020. J’ai été approché pour faire une exposition en Europe l’an prochain», lance M. Trudeau qui partage sa passion au plus grand nombre de personnes possibles depuis 2011.
«Dès l’an prochain, je vais pouvoir exposer toute ma collection dans un musée de la grandeur de l’étage du centre culturel. J’ai demandé à encore plein d’artistes québécois de collaborer à l’exposition», souligne M. Trudeau.
Sa collection comprend des œuvres de Claude Lafortune, Jean-Charles Labarre, l’humoriste Guylaine Guay et le bédéiste Mario Malouin. L’équipe de Légocentrik qui dépeint l’actualité en blocs, a même produit une crèche pour M. Trudeau.
En quête d’originalité
Fasciné par l’histoire de chacune des crèches, M. Trudeau a été amusé par l’une des traditions espagnoles. «Depuis des centaines d’années, il y a un personnage appelé le caganer qui chie dans la crèche. Ça t’apporte la prospérité et l’abondance lors de la prochaine année. Moi j’ai gardé une Lady Gaga qui chie dans ma crèche», raconte-t-il.
Alors que certaines pièces sont ancrées dans les traditions, ce dernier raconte aussi qu’une congrégation religieuse montréalaise a même intégré un iPad à la crèche afin d’inciter les jeunes à s’intéresser à la religion.
L’autre aspect qui l’intéresse particulièrement est le type de matériaux utilisés pour la confection des crèches. Sa collection, qu’on peut voir jusqu’au 12 février, comprend des œuvres faites à partir d’une boîte d’allumettes, de coquillages, de feuilles de maïs, de tissus, de courge, de mie de pain, et de graines de tournesol…