Jean-François Bernatchez, de main de maître

FESTIVAL. Jean-François Bernatchez est le directeur général et fondateur du Festival d’été de Saint-Georges. Il a su mener d’une main de maître cette première édition de 2023. Il a dû, à une semaine de l’événement, trouver une autre tête d’affiche pour remplacer les Cowboys Fringants et dénicher un autre grand nom de la musique pour remplacer Roxane Bruneau la veille de son spectacle, en raison de problèmes de santé.

Jean-François -Bernatchez était la personne toute désignée pour lancer un événement de cette ampleur. La musique, il la connaît très bien, il est musicien au sein de Noir Silence. Des contacts et des amitiés, il en a tissés puisqu’il œuvre au sein du milieu artistique depuis 30 ans.

Dès le départ, Jean-François Bernatchez voulait faire connaître son coin de pays. Il voulait offrir un festival à la hauteur de la Beauce et de ses rêves.

« Avec toute l’énergie que nous avons reçue du public, on recommence certainement l’expérience en 2024. Les annulations ne m’ont pas du tout dérangé, j’aime les défis. L’an prochain, on veut monter d’une coche la programmation et offrir quatre jours de festivités », confie-t-il.

Cette année, 8000 billets ont été vendus. L’espace Carpe Diem peut recevoir jusqu’à 10 000 spectateurs. M. Bernatchez compte bien remplir tout l’espace pour tous les soirs dans les prochaines éditions. Pour réaliser ce souhait, son équipe et lui redoubleront d’efforts pour combler les attentes des festivaliers.

« On veut offrir une qualité de son et de positionnement pour les festivaliers. On a un souci du détail très fort avec l’équipement, les décors et les installations, en plus de notre équipe qui est accueillante et dévouée. Je veux qu’on se fasse une réputation. Les gens ne le voient pas, mais l’accueil est primordial, car c’est comme ça qu’on attire les artistes du Québec et de l’international », précise-t-il.

Dans ses choix d’artistes, le directeur général a tenu à présenter autant des artistes en devenir que des grands noms de la chanson.

« Il y a des gens qui ont préféré ces artistes aux têtes d’affiche. Nos choix plaisent et ça fait du bien d’entendre autre chose que ce qu’on connaît déjà. La découverte, c’est intéressant. »

Pour l’organisation de ce premier festival, le budget total frôlait le demi-million de dollars. Un budget qui doublera et triplera dans les prochaines années.