La Sorcière de l’île Pozer a ensorcelé plus de 1600 visiteurs
Au-delà de 90 % des 36 représentations de la Sorcière de l’île Pozer ont eu lieu à guichet fermé en juillet et août à Saint-Georges.
Grand succès de l’été 2017, la production théâtrale extérieure d’Harold Gilbert a attiré autant de spectateurs cette année, du 5 juillet au 12 août.
La pièce raconte l’histoire de la ville de Saint-Georges à travers les propos de la sorcière et une multitude de personnages. Dans un autobus 45 places, les visiteurs ont été transportés sur six sites, le départ ayant lieu au centre culturel Marie-Fitzbach.
«Le produit a été bonifié à plusieurs niveaux, mais il y avait toujours une crainte à savoir si ça allait marcher autant que la première fois. Les visiteurs venaient de différentes régions. Des gens sont revenus voir la pièce et ont dit que c’était encore mieux que l’an dernier», dit Caroline Veilleux, chef de division en développement culturel à la Ville de Saint-Georges.
Auteur et metteur en scène, Harold Gilbert a revu et corrigé son texte, afin de le rendre plus fluide. La pièce est passée de 17 à 20 personnages. Des figurants ont aussi été ajoutés sur les sites, comme les Abénakis, Édouard Lacroix et le jongleur de Beauce Carnaval.
«Nous remettions également un dépliant aux visiteurs à la fin de chaque représentation. Ça résume les dates importantes reliées à la fondation de Saint-Georges. Il y a beaucoup d’informations à retenir dans la pièce et les gens peuvent ainsi conserver un souvenir», précise Mme Veilleux.
Celle-ci ne veut pas s’avancer sur le retour de la production à l’été 2019. Le ministère de la Culture et des Communications avait aidé partiellement la Ville de Saint-Georges pour financer le démarrage du projet.
«Le conseil municipal se penchera sur ce dossier chaque année. Nous ne pouvons pas promettre le retour de l’activité sur une base régulière, car tout dépend des fonds disponibles. Ce serait intéressant d’en faire un attrait touristique qui pourrait s’associer à d’autres projets, comme les sculptures de Beauce-Art», pense Caroline Veilleux.
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